Y a-t-il une seule façon de préparer votre mental ? Existe-t-il différentes approches ? Comment s’y prendre pour bien faire ?
Y a-t-il une seule façon de préparer votre mental ?
Chaque école de formation tentera de vous prouver que sa méthode est la meilleure, la plus complète et que c’est grâce à elle que vous deviendrez un(e) champion(ne). D’ailleurs, n’est-ce pas ce que je vais essayer de faire dans cet article ? J’y ajoute cependant un bémol. J’espère que vous le décèlerez.
Hormis qu’il y a une petite part d’inné et que chaque individu ne nait pas avec les mêmes capacités, nous pouvons affirmer que votre force mentale peut se développer tout au long de vos expériences. Si vous en avez envie ou si votre parcours vous a poussé à vous adapter, ou si vos proches vous ont motivé, vos habiletés mentales vont incroyablement se développer. Dès lors, on observe que pour y arriver, il y a peut-être déjà différentes pistes à explorer.
À la dure ou à la zen ?
Dès que l’on parle de force mentale, nous biaisons l’idée que nous nous en faisons. Le mot « force » a une certaine connotation et définit automatiquement la puissance voire la dureté. Pourtant, la force mentale est un effet. C’est-à-dire que vous vous entraînez d’une certaine manière afin de développer vos capacités psychologiques.
Si vous êtes en mode kényane ou éthiopienne, votre personnalité vous poussera dans une direction plus physique. « Quoiqu’il arrive, je cours, je fonce, je serre les dents et ça doit passer« . J’ai discuté avec un coureur valaisan (Suisse) qui m’expliquait un de ses entraînements. Durant 2 mois, chaque semaine, il s’entraînait sur le parcours du légendaire km vertical de Fully. Ses mots : « C’est excellent pour travailler son mental« . On voit bien que là, sa préparation physique a des répercussions sur ses propriétés psychologiques.
En revanche, si vous avez un caractère plus « doux », votre approche sera plus centrée sur la réflexion, la gestion de vos ressentis et vous atteindrez également vos objectifs tout en suivant d’autres chemins. C’est plutôt mon cas, car sans minimiser qui je suis, mon physique n’est pas des plus solides. J’ai donc utilisé ma flexibilité mentale pour toucher à mes buts. Là, c’est donc l’inverse qui se produit pour moi, je bosse ma psychologie pour tenir physiquement.
Pour en savoir plus, je vous explique ici, pourquoi je régule votre préparation mentale.
Mais alors, comment vous y prendre ?
Tout d’abord, je vous suggère de bien vous connaitre, sans chichi et en étant totalement franco avec vous. Nous sommes tous différents et vous abordez la course à pied avec vos propres particularités. Et c’est OK. Alors, que vous extraverti(e), perfectionniste, optimiste, ouvert(e), empathique, sociable, leader ou que vous aimiez le goût du risque, vous avez des qualités et des ressources en vous pour être fort(e) mentalement.
À partir de vos propres observations, vous définissez ce qui vous convient le mieux pour développer certaines capacités tout en respectant votre personnalité. Vous n’adhérez pas à un moule préétabli, ce qui ne vous empêche pas, bien sûr, de comprendre les techniques de coaching mental. Ainsi, vous vous renforcez mentalement grâce à des approches qui vous sont adaptées.
Par exemple, rien ne vous empêche d’avoir par moment des entraînements « à la dure » et à d’autres moments « à la zen ».
N’hésitez pas à tester différentes approches telles que l’hypnose et la sophrologie.
L’impact de votre coach mental
Il peut être un mentor, partager ses expériences, vous inspirer et vous offrir les meilleurs outils pour vous. S’il vous enferme dans des cases, celles de sa propre vision, votre progression ne sera peut-être pas la meilleure. Ou bien, vous suivrez ses ordres et perdrez votre autonomie (jusqu’au jour où ça ne passera plus).
J’estime qu’il ne doit pas être votre gourou. Pour faire simple, il sait des choses (il s’est formé pour) mais il ne sait pas tout pour vous. Vous devez toujours défendre votre libre arbitre et vous sentir en accord avec vos décisions communes.
Entendons-nous, si je vous propose des outils de progression et que vous n’apprenez pas à vous en servir, car vous ne voulez pas, il est évident que nous n’irons pas très loin. Cependant, si j’insiste à vous proposer des techniques qui ne résonnent pas en vous, alors je dois revoir mes propositions.
La communication, la confiance, le respect, la négociation positive et l’écoute (de part et d’autre) sont des règles qui ne devraient pas être dépassées. La relation est donc primordiale afin de bien comprendre les points de vue de chacun(e). En exprimant vos craintes, vos besoins et vos envies, il est fondamental que vous vous sentiez compris(e) et à l’aise.
« Ma dernière séance de prépa mentale avec Stéphane Abry a fini par ces mots : « conserve ton côté animal ». Merci Stéphane de savoir qui je suis. » (Karine Zeimer – ultramarathonienne)
Travaillez certains points de votre force mentale (concentration, connaissance de soi, confiance en soi, motivation, volonté, persévérance…) avec ma manière d’aborder votre coaching mental.
- Nous mettons en place un fil rouge pour nous guider
- J’apprends à vous connaitre (personnalité, traits de caractère, craintes, points forts et faibles, réactions…)
- Je vous coache VOUS
- Je régule, c’est-à-dire que j’adapte votre préparation mentale pour atteindre vos objectifs