VOTRE MENTAL EST-IL AUSSI IMPORTANT QUE VOTRE PHYSIQUE ?

Votre mental est-il aussi important que votre physique en course à pied ? Ma réponse est modérée. Voici pourquoi…

Votre mental est-il aussi important que votre physique en running ?

Par le passé je ne jurais que par le mental. Il est vrai que je n’ai jamais réellement bossé mon physique et que je comptais surtout sur la force de mon esprit pour arriver au bout de mes ultramarathons. À cette époque, je devais estimer que la force mentale équivalait à 80% durant une épreuve sportive. Le reste, les 20%, c’était le physique, la stratégie de course, l’alimentation, l’hydratation…

Puis, ma perception a changé après mon Tour de Suisse en Courant (juin 2015). Lorsque l’on m’a posé la question du pourcentage de réussite dû au mental, j’ai changé mon fusil d’épaule. J’ai répondu 50/50 ! Pourquoi ? Car j’ai compris que quand le corps est fort, le mental est « au repos ». Vous avez certainement fait l’expérience. Quand vous courez en étant en forme, vous ne sentez pas le besoin de faire appel à vos habiletés mentales. Vous courez, vous profitez, vous gardez votre rythme. En gros, ça dépote !

Quand le corps est faible, il prend le dessus et c’est là que votre esprit va devoir tenir les rênes et reprendre le contrôle, sous peine d’abandon. Souvenez-vous la dernière fois que vous étiez dans le dur car votre corps vous faisait des misères. C’était qui le patron ? Pour continuer à courir vous avez certainement dû reprendre votre self-control.

Certain(e)s pensent que le mental ce n’est que 20% d’une course, sur la base de « le corps c’est le boss ». Je n’en suis pas plus convaincu que cela. Pour quelle raison ? Car l’entraînement mental ne sert pas seulement à dépasser la fatigue et les douleurs.

Quel est le juste pourcentage ?

Pour ma part, ce n’est pas un critère sur lequel se reposer et affirmer 20%, 50%,80%. Tout d’abord, il y a la perception personnelle. La mienne a évolué au fil des années de pratique. Ma réponse est donc plus modérée car j’ai compris qu’il y a avait trop de paramètres en jeu pour poser un chiffre et ne plus en démordre. En revanche, après chaque course, nous pouvons estimer le pourcentage par rapport à notre propre observation et à nos sensations.

• À noter : nous pouvons estimer un pourcentage après chaque course.

L’alimentation et l’hydratation sont des critères très importants dans la réussite (ou non) de votre marathon, ultratrail, ultra sur route… Le moindre écart nutritionnel peut se payer cher tout là-haut dans la montagne quand vous trottez durant 100 bornes !

• À retenir : les aliments et les boissons que j’avalent ont une influence majeure sur ma compétition.

Votre stratégie de course (testée comme la nutrition à l’entraînement) est aussi un point clé de votre succès. Si vous vous êtes entraîné(e) pour tenir un rythme de 5 mns au kil, vous devrez respecter cette allure. Idem si vous avez bossé dur durant des mois sur une stratégie de negativ-split, ne la changez pas au dernier moment. Ou encore vous forcer à partir moins vite pour éviter de vous griller.

• À graver : respectez vos engagement auprès de vous-même pour performer dans votre sport.

Votre entraînement (foulée, fractionné, endurance, sortie longue, proprioception, souplesse, renforcement musculaire) est évidemment capital dans l’atteinte de vos objectifs en course à pied.

• À imprimer : un corps faible commande l’esprit.

L’entraînement mental va soutenir l’ensemble de vos forces et les développer. En cas coup de dur vous saurez réagir instantanément en restant lucide.

Plus fort(e), plus confiant(e), plus motivé(e), plus concentré(e), plus entreprenant(e), plus tenace, plus résistant(e)… vous saurez repoussez intelligemment vos limites et ne baisserez pas les bras au moindre accroc.

Je vous accompagne vers vos rêves et vos objectifs !