Avant… quand on me posait la question « comment se lancer dans l’ultramarathon », je mettais en avant l’entraînement, les stratégies, à quoi s’attendre… Maintenant je souligne l’essentiel : « l’envie » !
UNE TERRIBLE ENVIE D’ULTRAMARATHON
Vous devez avoir une terrible envie de vous engager dans l’ultra (trail et/ou route). Sinon, vous risquez de programmer une expérience négative et d’être dégoûté.
Soyez certain que cela vous correspond. On est loin des clichés « jolies fringues, magnifiques selfies ». Hormis les entraînements, les kilomètres à parcourir, l’hydratation, l’alimentation etc… le sens profond que vous associerez à cette pratique de la course sera déterminant.
Vous savez quelle est la distance que j’aime le plus ? Le semi-marathon ! Je trouve que c’est un kilométrage qui est à taille humaine, qui permet de performer et de se faire plaisir. Je n’évoque donc pas un 200 km ! Non, car 21 km est une distance parfaitement adaptée pour se challenger.
Le marathon est pour ma part la distance la plus difficile pour celle ou celui qui veut « se taper » un chrono avec des objectifs hauts.
Au-delà des 42 km (pour faire simple, au-dessus des 50) on entre dans une autre dimension physique et mentale.
Plonger dans l’ultramarathon est autre chose. Bien sûr certains ont l’esprit de compétition dans l’ultrafond et sont très performants. Quand en 2008 Jorge Pacheco remporte la Badwater dans la Vallée de la Mort aux Etats-Unis, ce n’est pas en se tournant les pouces ! Pour d’autres c’est véhiculer son âme sur un chemin spirituel.

Une terrible envie d’ultramarathon
Qu’est-ce que je vis en ultramarathon ?
Pour ma part j’aime me comprendre, j’aime comprendre ce qui se passe en moi, dans mon cerveau, comment les pensées s’enchaînent et se déchaînent. J’observe l’indicible, je tente de mettre à jour l’invisible et j’enterre petit à petit, pas à pas, tout ce qui ne me correspond plus.
Courir me désencombre ! L’ultramarathon me permet de faire le vide, je déménage sans emménager ailleurs, je laisse flotter quelque chose en moi qui est vivant et pourtant si impalpable.
Je cours quitte à me perdre. Je pose la boussole, je suis alors désorienté et c’est à partir de ce moment que j’entre de plein fouet dans l’ultra. Alors il y a un petit truc qui se passe dans cet espace, une légèreté qui apparaît malgré la fatigue et les douleurs. Une légèreté d’âme qui rend la vie plus douce, plus facile, plus insouciante, plus humaine…
Mes limites s’éloignent et me laissent en paix dans un champ de tous les possibles. Je vis des sensations de flow, je touche du souffle une sorte de magie. Le corps se fait plus docile et accepte les contraintes. Le mental comme une colonne de marbre porte et soutient cette carcasse qui plie sous le choc des foulées.
Il n’est pas rare, dans ces moments, que la joie intense partage l’affiche avec les pleurs et les cris. Courir longtemps fait tomber les carapaces qui protègent les émotions. Les mécanismes de défenses ne font plus le poids. Se sentir seul rend fort. Se dénuder invite à découvrir une vérité, la sienne.
Vous vous lancez dans l’ultramarathon
- Vous devez ressentir un sentiment d’efficacité personnelle particulièrement fort au fond de vous pour ouvrir la porte de l’ultrafond.
- Vous devez sentir une terrible envie de vous lancer pour éviter les déconvenues.
- Votre motivation (ce qui est important pour vous) sans faille vous portera jusqu’à votre objectif.
- Entraînez votre mental tous les jours pour en faire un allié de taille.
Ensuite ? Je vous promets que vous prendrez votre pied… surtout avec une bonne bière à l’arrivée 😉
La préparation mentale à la portée des coureuses et des coureurs à Annemasse ou en visioconférence ?
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ULTRAMARATHON & MENTAL

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