[TEST] SUR LA ROUTE AVEC LES KAIROS DE 361°

Étant ambassadeur de la marque 361° pour la France, vous pouvez penser, légitimement, que les tests sont faussés. Il n’en est rien et « mes boss » m’ont rassuré en me demandant d’être franco dans mes avis. Soit, j’en ai pris note ! Alors en testant le modèle Kairos, j’ai souhaité suivre la ligne de conduite et m’y plonger totalement, franchement.

1ère sortie avec les Kairos de 361°

Je ne sais pas si l’on peut parler de prise en main quand on parle de chaussures, mais bon, acceptons l’idée. Tout d’abord, même si tous les goûts sont dans la nature, j’adore le look des Kairos en orange. De plus, les coloris (ligneret jaune, semelle blanche et noire) sont savamment associés. Enfin, l’orange n’est ni criard, ni trop fluo.

Avant de sortir pour faire le malin avec mes nouvelles chaussures, je les ai portées à la maison pour commencer à m’y faire et ressentir les premières sensations. Tout de suite, la Kairos enveloppe le pied, on sent qu’elle ne vous lâchera pas. Elle fait corps avec votre pied et cette perception rassure tout de suite le coureur que je suis.

Chez 361° il y a les baskets dites « neutres » et celles dites « stables ». Les chaussures stables offrent une structure et un soutien plus importants à l’intérieur du pied et c’est le cas de ce modèle. Courant plus souvent avec des neutres, je me sens un peu perdu les 3-4 premiers kilomètres. Évidemment, les différentes couches hautement techniques qui forment la semelle doivent « se faire » et… Ça se fait. Étonnamment, les Kairos me poussent à me tenir plus droit et ce n’est pas désagréable pour un vieux ultramarathonien.

Après la petite pause photo, je desserre les lacets car comme c’est la première sortie avec, je dois adapter le laçage. Entre nous, je pourrais tout à fait être du genre à enlever les lacets pour trotter. Moins ils serrent, mieux je me porte. C’est mon syndrome Anton Krupicka, connu pour passer un temps fou à lacer, délacer, relacer ses chaussures avant de trouver la meilleure sensation possible.

Fin de la balade (environ 10 km) avec un premier avis très positif.

361° : le test des Kairos

Le «kairos» désigne le bon moment, le moment juste, d’instant T ou d’opportunité. On le voit aussi comme notre propre évaluation du temps en opposition à « chronos » (les minutes, heures, semaines, siècles…). Il va sans dire que ce modèle vous propulsera vers des chronos plus performants et le temps défilera agréablement sans y penser.

J’aime beaucoup l’impression de ne faire qu’un avec la route en chaussant ce modèle de 361°. De plus, la stabilité et le confort de la Kairos sont des points importants dans ma façon d’aborder la course. Toutefois, si comme moi vous aimez un bon gros amorti qui enrobe de ouate la plante de vos pieds, alors vous resterez un peu sur votre faim.

La semelle tient le choc malgré les kilomètres mangés depuis le début du test. J’ai réalisé des entraînements max à hauteur du semi-marathon et je n’ai ressenti aucune gêne physique ou de confort. Dès lors, j’estime qu’il est possible de les chausser pour couvrir la distance du marathon.

Sensations de vitesse, de maintien, de stabilité et de confort, vous investirez dans des amies de course fiables pour l’entraînement ou la compétition.