L’envie c’est vouloir ! Mais attention, comme disait Freud « Vouloir n’est pas pouvoir » ! Eh bien ! Tout cela ne va pas nous faciliter la tâche !
L’envie de courir un ultramarathon
Combien de fois j’ai entendu : « Je ne sais pas comment tu fais pour courir autant de kilomètres, je n’y arriverais pas ! » Et moi de répondre : « En as-tu envie ? »
(J’emploie dans cet article le mot « envie » d’un point de vue positif. Envie de manger, envie de voyager, envie de voir quelqu’un… et non dans le sens d’un pêché capital, de haine, de jalousie…)
Dans des périodes de démotivation que j’ai vécues, certains coureurs me conseillaient de retrouver la motivation. Cela partait d’une bonne intention. Pourtant, je n’avais aucun besoin de me motiver car je n’avais plus aucun goût pour courir ! On aurait pu tout aussi bien me proposer de coudre, de faire des bilans comptables ou que sais-je…
Quand j’ai envie de trotter, je ne cherche pas à me motiver. Peu importe le temps à disposition, la météo ou si mon short préféré est au linge sale. Mon ressenti est tellement puissant que je chausse mes baskets et j’y vais, tout simplement.
L’envie c’est une aspiration, un souhait, une énergie, un désir positif, c’est avoir le coeur à…
La motivation, elle, répond a un besoin et disparait quand apparait la satisfaction d’avoir rempli ce besoin. Être motivé c’est avoir un motif.
Si tu n’as pas l’envie tu y trouveras encore moins la motivation
Comme je vous le disait plus haut, il est très difficile de réaliser un ultra si vous n’avez pas envie. En revanche, il est possible de comprendre votre stratégie de motivation pour vous le faire courir. Cependant, il y a de grandes chances que cela ne dure pas dans le temps…
Quand je prépare mes clients en préparation mentale (course à pied), je détecte rapidement leurs besoins, leurs critères de motivation, leur engagement dans le running ou le trail, s’ils progressent, ce qui les fait vraiment vibrer, l’énergie qu’ils peuvent déployer et comment ils la maintiennent…
Quand vous êtes motivé(e) vous êtes « en aller vers », vous avez un objectif, vous le voyez, vous le ressentez, vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour l’atteindre. Vous oubliez vite le « zéro effort » et vous passez à l’action car c’est un des critères visibles de la motivation : le passage à l’action.
Nous pouvons tous développer notre force mentale.
Le goût et le réalisme
Pour ma part, en ultramarathon, les deux sont indissociables. L’envie vous donne le goût de vous lancer dans l’aventure. La motivation, elle, vous permet de maintenir vos efforts (entraînement et durant l’épreuve). N’oubliez pas, envie n’est pas pouvoir. Par exemple : J’ai très envie de courir la Badwater pourtant, à l’heure actuelle ce n’est absolument pas réalisable et c’est irréaliste.
Avant de vous lancer dans un ultra (route, montagne, désert) soyez bien sûr d’avoir un « gros appétit » et que votre motivation (intrinsèque, extrinsèque) soit au top.
Profitez-en pour lire mon article pour préparer mentalement votre course de longue distance.
Pour améliorer votre force mentale en course à pied, prenez contact avec moi afin de faire le point et travailler les aspects psychologiques à améliorer !
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