Ultramarathon

Je pratique l’ultramarathon depuis 2007. Courir beaucoup a renforcé considérablement mon mental et m’a permis de découvrir mes propres limites (physiques et psychologiques).


ULTRAMARATHON

« Courir c’est bien, courir beaucoup c’est mieux, courir trop c’est parfait »

  • Sion – Paris en courant : 750 km (juillet 2008)
  • Mérite sportif de la ville de Sion « Prix spécial 2008 »
  • 200 km en 24 heures (12 & 13 mai 2012 à Bâle)
  • 110 km en 12h sur tapis de course (septembre 2012)
  • UltraTour du Léman 175 km (14 septembre 2013, 21h44, 7ème, 2ème de la catégorie)
  • 111 km en 12h sur tapis de course (avril 2014)
  • Tour de Suisse en Courant (30 mai 2015 au 13 juin 2015)
  • Mallorca Run Trip janvier 2020



Vous me demandez souvent, quand je réalise de grosses charges kilométriques, ce que je suis en train de préparer (sous-entendu, quelle compétition). Faire du volume ne rime pas forcément avec un objectif ou une échéance. C’est avant tout par plaisir. Je cours. J’aime courir des dizaines de kilomètres juste parce que j’adore ça. En d’autres termes, ça m’éclate.

Courir juste pour courir

Il me semble (pas pour toutes les coureuses et les coureurs) que la course rime avec entraînements et compétitions. Ce qui est très bien, aucun mal à cette façon d’aborder la course à pied. Cependant il me parait essentiel aussi de courir juste pour le fait de gambader, que ce soit sur des petites distances, des longues, sur route ou en trail. Il est possible de courir sans musique, sans GPS, sans plan d’entraînement… Vous pouvez vous évader sans but à part celui de vous faire plaisir ou pour une autre raison personnelle.

Pourquoi tu cours ?

Quand je me suis remis à la course en mai 2007 c’était pour m’aider à arrêter de fumer. Et au bout de quelques semaines j’ai compris, senti, que l’ultramarathon allait devenir mon trip. Ensuite, à la même question, avec les années de pratiques, ma réponse à évoluer. J’ai fait un lien avec ma carrière de 23 années dans les médias, dans lesquels notre rôle (à part communiquer et transmettre) était de faire rêver et inspirer nos auditeurs. Et c’est vrai que quand on se lance dans des projets d’ultrafonds on reçoit beaucoup de messages allant dans ce sens. Je vous remercie, d’ailleurs, infiniment pour votre soutien et les mots que nous échangeons. De tout cela je vous en reparlerai plus en détails dans le bouquin que je suis en train de finaliser (ma bio via l’ultramarathon). Il devrait sortir dans la période mars/avril 2018.

Mais ma motivation à courir continue d’évoluer. Cela n’a plus rien à voir avec 2007. Il y a de plus en plus en moi le besoin de me développer personnellement (et du coup en lien avec mon job de coach). Psychanalyse ? Forme de spiritualité ? Recherche d’un « pourquoi » ? Ou pour quelqu’un qui m’est cher ? Les réponses se trouvent dans toutes ces questions. Du coup faire du volume me permet de descendre en moi, dans les abîmes de mon inconscient. La longue distance surtout sur route, grâce à une espèce de mouvement perpétuel aide grandement à se déconnecter de l’extérieur et de plonger profondément en soi. Même si cela peut sembler être « cul-cul » (j’assume totalement), la recherche de l’Amour est une forte motivation. Ca demanderait à être détaillé… quand je me sentirai prêt j’écrirai sur ce sujet.

Gros volume

Mon envie et mon besoin est donc de courir, courir, courir… Il me semble que j’ai eu une révélation en lisant un article sur Anton Krupicka qui évoquait il y a quelques années son kilométrage hebdomadaire : environ 210 km/semaine. 30 par jour ! Et je m’étais dit : « Wow ! Voilà ce que je veux ! » Pourquoi 30 m’a interpellé ? Pourquoi pas 20 ou 40 ? Je n’en sais trop rien. Voilà, il y a donc des périodes dans l’année, sans préparer de compétition, je mange de l’asphalte. Et vous ?


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Stéphane Abry ultramarathon

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Hier (10 septembre 2017) j’évoquais sur ma page Facebook mon envie de bifurquer, de voir, de ressentir, de vivre autrement l’ultramarathon. Pourtant je ne me suis jamais gêné pour aller à contre courant, pour faire autrement que les autres. Non par rébellion mais juste pour être au plus près de mes valeurs et de mes convictions. Et dieu sait que ça ne m’a pas apporté que des amitiés dans la fameuse « grande famille de la course à pied ».

Les jambes du voyage

Cependant je me suis un peu perdu en chemin et aujourd’hui lors de ma sortie j’ai repensé à ce que j’avais écrit. Je me suis souvenu que quand je me suis lancé dans la course de longue distance, je vivais mes moments de running comme un voyage. Bien sûr je ne changeais pas de continent, mais chaque entraînement prenait un petit goût d’aventure. Je me fixais comme objectif de découvrir des chemins, des routes, des coins de pays ou des villages. Je visais « à vue de nez » où je devais me rendre et j’y allais au petit bonheur la chance.

Depuis quelques années j’ai perdu cette sensation de découverte et j’ai très envie de retrouver ces sorties « à la one again » ! Ca m’appelle, ça me titille, je veux me relancer dans ces délires de course. Courir juste pour courir. Courir en bouffant du kil et ne pas penser récupération. Mettre au feu les plans d’entraînements. Retrouver la joie de me défoncer la tête et les jambes. M’agenouiller en rentrant chez moi et remercier les « dieux » de la course à pied.

Bizarrement c’est en courant au feeling que j’ai pu rencontrer des entrepreneurs qui m’ont aidé dans mes saisons d’ultrafond, non pas parce que j’étais plus performant que d’autres. Non, juste parce que j’étais le coureur « à la masse ». C’est ce délire qui me manque. Me lever le matin après une soirée un peu trop arrosée et me dire que c’est le moment d’aligner 60 kil parce que j’en ai envie. Rentrer tard dans la nuit et courir dans la rue pour booster les sensations.

Je bifurque, je reviens à l’essentiel, sur ma route…


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Le but du week-end choc est d’accumuler une charge de travail bien supérieure à celle dont vous avez l’habitude. L’idée est de regrouper ce kilométrage important sur 2-3 jours et au maximum à 3 semaines de votre objectif de course. Dans les 3-4 mois précédents le jour J de compétition il est conseillé d’en placer un par mois.

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Apnée et ultramarathon

Peux-tu me dire ce qui me pousse non pas à courir longtemps mais à repousser mes limites ? Peux-tu me dire ce qui pourrait bien me pousser à chercher de longs moments fluides sous l’eau ? Lire la suite

24 heures de Bâle

Mercredi 18 janvier 2017 c’était sortie tranquille en Valais. Vous me direz que je réalise souvent des entraînements tranquillou (comme j’aime les appeler), cependant il y a cool et cool. Lire la suite

24h Bâle – terrain de jeux motivant !

Je l’aime bien ce grand rectangle, ce tour d’un peu plus d’un kilomètre où nous tournons durant 24 heures. On me demande souvent si cela n’est pas lassant de courir en « rond » durant ces nombreuses heures. Répondre que non serait un gros mensonge ! Il y a plusieurs phases : pour ma part les premières heures ne sont pas si difficiles car le corps et l’esprit sont frais. Au bout de 3-4 heures je ressens une lassitude « normale » et ensuite j’entre dans une déconnexion mentale qui ne laisse plus de place à ce genre de ressenti ou de pensée (lassitude). De plus ce format 24h est très confortable : nous avons à disposition quasi immédiate le ravitaillement, les médecins, les massages, les toilettes, les douches… Du coup, nous ne sommes jamais seuls, nous sommes entourés.

L’aventure c’est l’aventure

Retourner aux 24h de Bâle sera pour moi en 2017 l’occasion de revoir mes objectifs et surtout de définir une nouvelle façon d’aborder l’ultramarathon. En effet, après une fin d’année 2015 et une année 2016 un peu compliquées (chute, sinusite, gastro et une perte de motivation importante) j’ai eu largement le temps de cogiter et de revenir à l’envie de vivre des aventures. Je vais donc voir cette année 2017 avec cette stratégie de vivre une grande aventure. Cela n’empêche évidemment pas d’avoir un sous-objectif (kilométrage me concernant).

24h-bale-powerbar-abryConfirmer la marque

Quand on atteint la marque de 200 km c’est intéressant mais cela n’est qu’une étape. Je garde une grosse envie de taquiner les 220 km et ensuite de continuer sur les course en étapes (50 – 70 km/jour) qui me conviennent parfaitement et pour lesquelles je découvre une vraie passion.

Cependant comme me l’avait dit Mika Micaletti (spécialiste ultrafond, record du monde 6 jours sur tapis de course) il est essentiel de confirmer son record perso avant de passer au niveau supérieur. Et comme il avait raison ! Depuis 2012 je n’ai pas réussi à recourir ces 200 km. Soit par excès d’enthousiasme, soit par manque de niaque, soit à cause d’un souci physique…

Donc pour les 13 et 14 mai 2017 je visionne une jolie aventure pour confirmer les 200 kils !

La préparation

J’ai testé plusieurs stratégies depuis quelques années : plus de travail de qualité, moins de kilométrage aux entraînements… Mon feedback me démontre que pour être prêt le jour J (celui qui compte) je dois manger des kilomètres. Certainement que mon passé non-sportif ne me permet pas de m’appuyer sur des bases solides d’athlétisme. J’ai le sentiment que je dois donc compenser pour me sentir en forme lors de compétitions.

Cette année j’ai décidé de faire un travail plus important en PPG (préparation physique générale) et je pense avoir trouvé la bonne personne qui pourra me coacher dans ce domaine (infos à suivre).

Concernant les entraînements en course à pied, je reprends mes bonnes habitudes : « faire du kil » pour inscrire physiquement et mentalement la charge kilométrique afin de la rendre plus accessible au fil des jours.

Ces entraînements pour les 24h de Bâle me permettront de préparer une bonne base pour le reste de mes courses d’ultramarathons en 2017.


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Tous les coureurs connaissent ces fameuses questions : « Pourquoi tu cours ? » et « Qu’est-ce que tu fuis ? » Evidemment les réponses sont multiples et surtout elles appartiennent à chacun (parcours de vie, esprit de compétition, besoin de liberté, recherche de bien-être, faire partie d’une communauté…). Il y a à mon avis deux grandes catégories : celle des sportifs qui depuis l’enfance ou l’adolescence ont toujours pratiqué un sport. C’est leur équilibre de vie et c’est pour eux inconcevable de ne pas avoir une pratique sportive régulière. Et puis celle des personnes qui découvre les bienfaits de la course à pied à l’âge adulte (perte de poids, gestion du stress, envie de changement, arrêt d’une addiction, recherche de bien-être en général…).

Pourquoi se lancer dans l’ultramarathon ?

Imaginez, quand certains se demandent pour quelle(s) raison(s) on peut courir 2-3 fois par semaine, quelle est leur réaction face à un coureur d’ultrafond… Mais au-delà du regard des autres, si vous souhaitez vous lancer dans les courses de longues distances vous devrez être bien au clair avec vous-même et ne pas vous mentir (reconnaître vos besoins et envies).

Les motivations pour courir de longues distances (route, nature) sont vraiment diverses : performances, découvertes de lieux, plaisir du mouvement, confiance en soi, reconnaissance, développement personnel, se défier, repousser ses limites, se sentir différent, retrouver un côté « animal », se sortir d’une société aseptisée, vivre une forme de liberté…

De mon expérience en ultra et de mes formations en coaching personnel, je suis convaincu (à ce jour) qu’il n’y a pas de bonnes ou mauvaises motivations. Elles sont toutes acceptables si vous en êtes conscients et que votre activité dans l’ultrafond reflète qui vous êtes. Personne ne peut juger négativement qui vous êtes et ce que vous faites, car tout compte fait c’est votre vie et vous en faites ce que vous voulez. Donc quand vous vous lancerez dans l’aventure attendez-vous quand même à subir de nombreuses critiques de personnes qui ne chercheront pas à vous comprendre et d’ailleurs qui n’entendront pas vos explications 🙂

ce-qui-te-passionne-stephane-abryComment se lancer en ultramarathon ?

L’idéal est de passer du 5km au 10 km et ensuite courir des 20 km et progresser petit-à-petit pour dépasser le marathon. Par la suite il n’y aura pas de limite. Voyez les parcours par exemple de Serge Girard, Christian Fatton ou Patrick Malandain (pour ne citer qu’eux). Durant votre apprentissage vous connaîtrez des succès, du bien-être et il faudra vous attendre aussi à vivre, tôt ou tard, des périodes moins drôles mais particulièrement enrichissantes : douleurs physiques, perte de motivation, solitude, impatience… Tous ces moments vont forger votre personnalité d’ultramarathonien.

Quand je me suis lancé j’ai pris beaucoup d’informations sur le matériel, l’alimentation, l’hydratation, la préparation mentale, les stratégies de course, les plans d’entraînements… Je vous encourage à vous ouvrir à différents points de vue afin d’améliorer votre pratique tout en sachant qu’au final vous serez toujours seul avec vous-même quand vous serez dans le « dur ». Certains coureurs d’ultrafond pratiquent par exemple le yoga ou la méditation afin de progresser et mieux gérer leurs courses.

beaute-de-lhistoire-abryPrudence ?

Un ultramarathonien m’avait dit un jour sur un forum qu’il fallait environ 5 ans de pratique pour commencer à comprendre ce qui nous convient ou non. Un autre estimait qu’il en fallait 7 ! Ce que je retiens ? C’est une pratique dans laquelle il y a toujours quelque chose à apprendre, ne serait-ce que par parce que les années passent et que le corps vieillit. Même si (à part soucis physiques importants) nous pouvons courir jusqu’à un âge très avancé (exemple Arthur Webb 70 ans qui participe encore à la Badwater aux Etats-Unis) la prudence est de mise.

Pour courir sereinement je suggère de réaliser un test d’effort par an, faire des analyses sanguines et être suivi par un médecin du sport. Cela me parait important car ce suivi permettra de mieux gérer les bobos et surtout de les prévenir. Depuis 2 ans j’ai des baisses de vitamine D assez fortes. Sans un contrôle médical, je n’aurais pas compris la fatigue intense que je vivais (je pensais manquer de fer alors que mon taux de ferritine était bon).

Prudence aussi dans la gestion de votre agenda (job, sport, vie sociale…). Quand on court beaucoup les temps de repos s’accentuent aussi, on a tendance à ne focaliser que sur la course, à se renfermer et la perte de certains repères peut apparaître. Plus facile à dire qu’à faire mais il semble qu’adapter les 3 pôles « job, vie personnelle, vie sociale » est une bonne solution pour ne pas trop se centrer que sur l’ultra (et je parle en connaissance de cause).

Courez mes amis !

En conclusion : soyez au clair avec vos motivations et vivez ce que vous avez à vivre et non ce que les autres souhaitent pour vous. Adaptez votre pratique sans vous enfermer. Et un peu de prudence vous évitera d’être une tête brûlée.

Bonne longue course !


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« Sur les chemins du Sacré » : Nouvelle conférence sur la Mongolie.

Suite à ma participation au trail Mongolia Sunrise to Sunset (début août) j’ai décidé de vous faire vivre de l’intérieur cette jolie aventure au bout du monde. D’une part j’ai vécu des moments forts en tant que coureur et d’autre part j’ai découvert un pays qui m’a bouleversé : la gentillesse des nomades mongols, la beauté de la nature et sa force brute, ses traditions, sa spiritualité…

« Si nous, l’ensemble du peuple, nous nous unissons dans un effort commun et dans une volonté commune, il n’y aura rien au monde que nous ne pouvons réaliser, que nous ne pouvons apprendre ou que nous pouvons omettre de faire » (Damdin Sukhbaatar »

Déjà 2 dates de réservées (conférences privées à Neuchâtel et à Sion). Il est évidemment possible de la rendre publique !

Format & public

sur-les-chemins-du-sacre– Format de 45 minutes + questions/réponses
– Voyage, photos, anecdotes
– Vie au camp de base sur les rives du lac Khövsgöl
– Trail Mongolia Sunrise to Sunset

Des idées d’associations, de clubs, d’entreprises qui pourraient être intéressés ? Moment de détente et de respiration pour vos clients ? Echanges privilégiés avec les membres de votre club ?

Pour les conditions concernant cette conférence « Sur les chemins du Sacré » prenez contact… vous savez où me joindre

Articles en lien : Courir à côté du géant hovsgol & MS2S main dans la main avec Jean-Yves


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Je ne vous avais pas encore parlé de Jean-Yves Sévin. J’ai rencontré ce coureur français lors du Mongolia Sunrise to Sunset de cette année. Nous avons commencé à discuter ensemble à l’orée du Parc National du lac Hovsgol. C’était une pause lors de notre périple en bus de Moron jusqu’à notre camp de base (3 heures de routes et chemins qui vous secouent l’estomac). En dégustant une sorte de crêpe qui vous nourrit un régiment à elle seule j’ai appris la mésaventure qu’il était en train de vivre. Vous comprendrez aisément que dans une grande ville il aurait pu résoudre son problème très facilement. Mais quand vous vous apprêtez à vivre dans la nature mongole à 130 km de la première ville : ne pas avoir retrouver sa valise à l’aéroport d’Oulan Bator devient franchement une petite galère !

A la recherche de bonnes âmes

Jean-Yves et les organisateurs ont fait passer le message auprès de la communauté des trailers : pouvons-nous l’aider ? Comment faire ? Qui aurait du matériel en double ? Comme nous sommes un peu limités avec le poids des bagages durant les vols internes je me demandais bien comment nous arriverions à lui trouver des baskets de trail, un sac, le matériel obligatoire, des vêtements de course etc… sans oublier les vêtements nécessaires à la vie de tous les jours. D’autant que chaque coureur attendait aussi de connaitre la météo que nous aurions le jour de course afin d’adapter les vêtements.

Jean Yves MS2SEt petit-à-petit (c’est ce que j’aime dans l’ultra) Jean-Yves a commencé à voir venir un sac-à-dos… Et puis un coureur lui a prêté une paire de baskets (presque à sa taille)… un autre lui a laissé une paire de chaussettes… Une boussole a été dégotée et on a remplacé les gourdes par des bouteilles d’eau en plastique. Pour ma part j’ai pu mettre à disposition un collant 3/4 et un t-shirt manches longues. Du coup il y avait 2 coureurs logotés Univers Running durant la course !

Générosité

Cet état d’esprit, cette solidarité, ce partage entre coureurs rend notre passion encore plus belle. J’ai aimé ça. J’étais touché qu’il puisse prendre le départ avec du matériel récupéré à droite à gauche. Pour ceux qui connaissent bien notre sport, vous savez combien notre propre matos est important. Nous l’avons testé, il est « fait » depuis des semaines… Du coup je me suis dit (une fois de plus) que nous pouvons faire tellement de belles choses quand nous, humains, nous acceptons juste de donner un peu de nous. Ne serait-ce pas ce mot qui a perdu un peu de sa valeur et qui s’appelle générosité ?

Crédits photos : Khasar Sandag


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Courir à côté du géant Hovsgol

Hovsgol ou Khovsgol est un lac mongol perché à 1600 mètres d’altitude. Il est notre point de repère et le compagnon des participants à l’ultratrail Mongolia Sunrise to Sunset. C’est à côté de lui que le camp de base est installé. Majestueux et calme il nous rappelle la force et la grandeur de la nature. Pourtant, ce n’est pas lui que j’ai eu à combattre. Non, celui qui aura eu raison de moi est infiniment petit… un virus vicieux qui s’est logé aux fin fond de mes entrailles…

En route camarades !

La course débute mercredi 03 août 2016 à 4h. Les organisateurs réveillent le camp avec une musique jouée à la flûte. De toute façon j’ai déjà les yeux ouverts depuis plus de 30 minutes. Je me sens en pleine forme, je suis positif et je suis impatient de courir ce trail. Mardi j’ai encore pris le temps de répéter ma stratégie : partir tout doucement, marcher quand il le faut, courir en endurance. Bref, jouer la prudence car on nous a annoncé que le terrain est particulièrement glissant dans deux descentes (l’herbe recouvre des pierres « rigolotes »).

ms2s lac hovsgol levé du jourNous prenons le p’tit dèj, les affaires sont prêtes, le contrôle du matériel obligatoire se déroule sans souci, tous les coureurs sont calmes, il y a une belle ambiance d’avant course malgré la pluie qui ne nous épargne pas chaque nuit. On nous appelle sur la ligne de départ, il est environ 03h50. Les Mongols se placent devant. Les gars connaissent parfaitement le terrain et au coup d’envoi ils déboulent comme leurs jeunes chevaux : au taquet !

Le premier passage dans la forêt (un single recouvert d’herbe et traître à cause des racines et des pierres qui sont cachées) est un peu ma bête noire… Pas très à l’aise je fais le choix de marcher sur ce chemin en faux-plat. Je suis un Japonais qui me prévient à chaque tronc qui nous coupe la route. Je mets environ 35 minutes pour sortir de ce chemin alors que les premiers sont déjà très loin devant et que je suis positionné pratiquement en fin de file.

1ère aid station

Dès lors et pour atteindre le 1er ravito au 12ème kilomètre, je cours à une moyenne de 10 km/h et je remonte les concurrents. A la façon Pacman j’en mange une bonne dizaine. Il faut savoir que nous devons être une cinquantaine sur ce trail. A partir de ce ravitaillement nous attaquons la 1ère montée. Comme j’avais repéré ses 3ers km je me sens à l’aise et je suis mes propres consignes (alternance marche/course). Il fait un peu frisquet car nous montons à 2300 mètres et une première alerte se fait pressante… il faut s’accroupir les fesses à l’air pour soulager les intestins !

Le jour se lève, le lac Hovsgol se découvre au loin… Je cours en Mongolie, j’ai les larmes aux yeux, je suis tellement heureux d’être là. Je vais crapahuter un certain temps, seul, dans les montagnes mongoles. Avant la première descente un cavalier mongol me salue. Je m’arrête. Je lui serre la main. Il a le sourire jusqu’aux oreilles. Je fais un selfie avec lui. Il rit. Moment privilégié entre 2 âmes. Cette descente n’est pas aussi terrible que ce que je croyais mais j’assure mes pas. En bas, c’est plus humide, plus mousseux, par moment je suis les traces d’herbes couchée par les premiers participants qui doivent déjà être bien loin. Jusqu’au 25ème kilomètre rien à signaler. J’apprécie chaque moment. Je profite à 200% de l’instant présent. Je m’en mets plein les yeux. Je vibre d’être ici.

Garder Ruth en vue

ms2s lac hovsgolAu 25ème il y a le 2ème ravito. Pomme de terre, eau, thé, quelques fruits… Les bénévoles sont d’une gentillesse incroyable. Ils s’occupent de mon sac et le remplissent d’eau. Ils sont au petit soin. Plusieurs coureurs me rattrapent. On papotent. Je ne reste pas trop longtemps car je sais que le trail n’est pas ma discipline privilégiée et je suis très lent par rapport aux autres coureurs. J’ai en point de mire Ruth Murdie une anglaise qui vit en Australie. On sent qu’elle en veut. Elle a environ 200/300 mètres devant moi. Je ne la rattraperai que 5 km plus loin.

Vers le 27ème km je m’aperçois que mes mains ont gonflées. Zut, les manchons sont en train de me couper la circulation sanguine. Je m’arrête le temps de les enlever, les placer dans le sac, enlever mon coupe vent… Et je trace de nouveau derrière « mon lièvre ». Je suis étonné par le faux-plat alors que je sais que nous avons une grimpette à conquérir.

Au 30ème, je comprends dans quoi on s’embarque… Punaise ! Je suis dans les pas de Ruth. Le dénivelé est très costaud. Mon GPS indique que je marche à 2 km/h… Le terrain est glissant, mousseux, parsemé de pierres, de branches qui gênent le passage et griffent, nous enjambons des troncs… Ruth me dit que je peux la doubler (je trouve à ce moment là qu’elle a beaucoup d’humour). Je lui dit dans mon anglais digne de faire partie d’un sketch de Gad Elmaleh que son rythme me convient très bien. C’est long, très long, je n’en vois pas le bout. Les moustiques s’occupent de moi et un taon me pique. Croyez-moi en Mongolie ces bestioles sont élevées au lait de yak et leurs piqûres sont douloureuses (je peste !).

Quand les tracas s’en mêlent

ms2s crâneTout à coup sans prévenir, je sens des nausées et je me mets à vomir, le rythme cardiaque s’accélère, la respiration s’affole et les jambes flageolent. Je me dit que c’est l’effort et que je vomirai une 2ème fois et que ça passera. Mauvais diagnostic. Crampes d’estomac et nausées ne me lâcheront quasi plus. Au ravitaillement du 32ème je ne prends que de l’eau et je me force à boire. Je descend tranquillement, un Mongol me double comme un chamois. Il a dû mettre des skis sous ses baskets !

Vers le 33ème je vomis de nouveau. Nicolas de l’organisation me rejoint. Je lui explique la situation. Il préviendra le toubib de mon arrivée au 42ème km (au camp de base). Il prend le temps de m’accompagner un moment. De nouveau seul j’alterne marche (surtout marche) et course. 2 coureurs me doublent. Je décide de m’accrocher mais régulièrement je stoppe car trop de nausées.

Utiliser la colère comme moteur

ms2s ravito 32ème kmA quelques kilomètres de la distance marathon, je suis pris d’une furieuse colère ! Les muscles ne sont pas fatigués, la température est idéale, j’ai tout fait pour être là, sur ce trail en Mongolie ! Alors ça m’agace et ça m’énerve. Du coup j’accélère et je retrouve Nicolas. Nous arrivons ensemble au camp de base. Il m’aide pour la traduction auprès du toubib qui m’ausculte sur le champ. Ma belle aventure s’arrête là. Je serai classé sur le marathon avec un temps moyen de 6h36.

Je me suis rapproché du lac Hovsgol. J’ai pleuré un bon coup. J’ai parlé à ce géant. Je l’ai questionné : pourquoi ? Et j’ai bien dû accepter la situation. J’apprendrai dans la journée que d’autres coureurs avaient stoppé pour les mêmes raisons. Certainement un virus qui traînait… Depuis que je suis rentré la situation c’est un peu dégradée : mal de tête, toujours les symptômes et une gorge douloureuse. Ça passera mais ma déception (même si ça ne dépend pas de moi) est grande. Je m’en remettrai.

Feedback

C’est une course exigeante et il ne faut pas se fier au profil. En coaching nous disons que la carte n’est pas le territoire. Ce trail en est une belle représentation ! Magnifique, je vous le conseille si vous aimez courir sur des terrains très variés. L’ambiance est chaleureuse, les nomades Mongols sont vos principaux supporters et ils vous encouragent sur différents points du parcours.

Peut-être que j’y retournerai. Peut-être que je courrai encore près de toi Hovsgol, car il me manque quelque chose : 58 km !


Running, coaching, mental training !

Stéphane Abry ultramarathon

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