24h de Grenoble Stéphane Abry préparateur mental

24 heures de course à pied c’est une expérience qui laisse des traces. Elle vous montre à quel point vous avez des ressources pour avancer !


24 HEURES

Je vous invite dans ce monde étrange, celui des 24 heures de course à pied.

En général le circuit mesure 1 km et donc nous tournons en rond afin de réaliser le plus possible de tours.

C’est une expérience assez dingue ! Vous devez gérer votre patience, votre vitesse, votre alimentation, l’hydratation, les soins, faire avec la météo…

Entrer dans ce monde circadien c’est aussi accepter que vous ne connaissez rien à la course à pied et rien sur vous.

C’est ainsi que vous découvrirez à chaque fois de nouvelles facettes et votre force mentale fera la différence dès les premières heures.



24h de Royan

L’entraînement cette année n’a pas été de tout repos. Entre une tendinite farceuse, une reprise tranquille pour refaire du long et un rhume qui vient chamboulé les derniers jours de préparation… les 24h de Royan devraient se dérouler sans accroc ! Lire la suite

24h de Grenoble Stéphane Abry préparateur mental

Tourner en rond pendant 24h ! Le bonheur ! Enfin pour certain(e)s. À vrai dire on ne tourne pas tant en rond que cela. Ça dépend du circuit. Quelques parcours sont plus sinueux que d’autres. En tout cas, une course de 24h c’est un rendez-vous puissant avec soi. C’est une descente en soi pour aller chercher des ressources souvent insoupçonnées. Lire la suite

24 heures de Bâle

Mercredi 18 janvier 2017 c’était sortie tranquille en Valais. Vous me direz que je réalise souvent des entraînements tranquillou (comme j’aime les appeler), cependant il y a cool et cool. Lire la suite

24h Bâle – terrain de jeux motivant !

Je l’aime bien ce grand rectangle, ce tour d’un peu plus d’un kilomètre où nous tournons durant 24 heures. On me demande souvent si cela n’est pas lassant de courir en « rond » durant ces nombreuses heures. Répondre que non serait un gros mensonge ! Il y a plusieurs phases : pour ma part les premières heures ne sont pas si difficiles car le corps et l’esprit sont frais. Au bout de 3-4 heures je ressens une lassitude « normale » et ensuite j’entre dans une déconnexion mentale qui ne laisse plus de place à ce genre de ressenti ou de pensée (lassitude). De plus ce format 24h est très confortable : nous avons à disposition quasi immédiate le ravitaillement, les médecins, les massages, les toilettes, les douches… Du coup, nous ne sommes jamais seuls, nous sommes entourés.

L’aventure c’est l’aventure

Retourner aux 24h de Bâle sera pour moi en 2017 l’occasion de revoir mes objectifs et surtout de définir une nouvelle façon d’aborder l’ultramarathon. En effet, après une fin d’année 2015 et une année 2016 un peu compliquées (chute, sinusite, gastro et une perte de motivation importante) j’ai eu largement le temps de cogiter et de revenir à l’envie de vivre des aventures. Je vais donc voir cette année 2017 avec cette stratégie de vivre une grande aventure. Cela n’empêche évidemment pas d’avoir un sous-objectif (kilométrage me concernant).

24h-bale-powerbar-abryConfirmer la marque

Quand on atteint la marque de 200 km c’est intéressant mais cela n’est qu’une étape. Je garde une grosse envie de taquiner les 220 km et ensuite de continuer sur les course en étapes (50 – 70 km/jour) qui me conviennent parfaitement et pour lesquelles je découvre une vraie passion.

Cependant comme me l’avait dit Mika Micaletti (spécialiste ultrafond, record du monde 6 jours sur tapis de course) il est essentiel de confirmer son record perso avant de passer au niveau supérieur. Et comme il avait raison ! Depuis 2012 je n’ai pas réussi à recourir ces 200 km. Soit par excès d’enthousiasme, soit par manque de niaque, soit à cause d’un souci physique…

Donc pour les 13 et 14 mai 2017 je visionne une jolie aventure pour confirmer les 200 kils !

La préparation

J’ai testé plusieurs stratégies depuis quelques années : plus de travail de qualité, moins de kilométrage aux entraînements… Mon feedback me démontre que pour être prêt le jour J (celui qui compte) je dois manger des kilomètres. Certainement que mon passé non-sportif ne me permet pas de m’appuyer sur des bases solides d’athlétisme. J’ai le sentiment que je dois donc compenser pour me sentir en forme lors de compétitions.

Cette année j’ai décidé de faire un travail plus important en PPG (préparation physique générale) et je pense avoir trouvé la bonne personne qui pourra me coacher dans ce domaine (infos à suivre).

Concernant les entraînements en course à pied, je reprends mes bonnes habitudes : « faire du kil » pour inscrire physiquement et mentalement la charge kilométrique afin de la rendre plus accessible au fil des jours.

Ces entraînements pour les 24h de Bâle me permettront de préparer une bonne base pour le reste de mes courses d’ultramarathons en 2017.


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Abandonner ou arrêter

Abandonner ou arrêter, faiblesse ou raison

Je lis trop souvent sur les réseaux sociaux des commentaires assassins sur des coureurs qui abandonnent lors d’une course. Je ne connais pas de coureur qui prend cette décision en criant « Youhouhou ! ». Il y a toujours une bonne raison pour celle et celui qui prend cette décision et nous ne pouvons pas nous mettre à sa place. Chacun fait avec ses propres ressources au moment même où il fait ses choix et pour lui il y toujours une intention positive dans cette action. Lire la suite