Vous me demandez souvent, quand je réalise de grosses charges kilométriques, ce que je suis en train de préparer (sous-entendu, quelle compétition). Faire du volume ne rime pas forcément avec un objectif ou une échéance. C’est avant tout par plaisir. Je cours. J’aime courir des dizaines de kilomètres juste parce que j’adore ça. En d’autres termes, ça m’éclate.

Courir juste pour courir

Il me semble (pas pour toutes les coureuses et les coureurs) que la course rime avec entraînements et compétitions. Ce qui est très bien, aucun mal à cette façon d’aborder la course à pied. Cependant il me parait essentiel aussi de courir juste pour le fait de gambader, que ce soit sur des petites distances, des longues, sur route ou en trail. Il est possible de courir sans musique, sans GPS, sans plan d’entraînement… Vous pouvez vous évader sans but à part celui de vous faire plaisir ou pour une autre raison personnelle.

Pourquoi tu cours ?

Quand je me suis remis à la course en mai 2007 c’était pour m’aider à arrêter de fumer. Et au bout de quelques semaines j’ai compris, senti, que l’ultramarathon allait devenir mon trip. Ensuite, à la même question, avec les années de pratiques, ma réponse à évoluer. J’ai fait un lien avec ma carrière de 23 années dans les médias, dans lesquels notre rôle (à part communiquer et transmettre) était de faire rêver et inspirer nos auditeurs. Et c’est vrai que quand on se lance dans des projets d’ultrafonds on reçoit beaucoup de messages allant dans ce sens. Je vous remercie, d’ailleurs, infiniment pour votre soutien et les mots que nous échangeons. De tout cela je vous en reparlerai plus en détails dans le bouquin que je suis en train de finaliser (ma bio via l’ultramarathon). Il devrait sortir dans la période mars/avril 2018.

Mais ma motivation à courir continue d’évoluer. Cela n’a plus rien à voir avec 2007. Il y a de plus en plus en moi le besoin de me développer personnellement (et du coup en lien avec mon job de coach). Psychanalyse ? Forme de spiritualité ? Recherche d’un « pourquoi » ? Ou pour quelqu’un qui m’est cher ? Les réponses se trouvent dans toutes ces questions. Du coup faire du volume me permet de descendre en moi, dans les abîmes de mon inconscient. La longue distance surtout sur route, grâce à une espèce de mouvement perpétuel aide grandement à se déconnecter de l’extérieur et de plonger profondément en soi. Même si cela peut sembler être « cul-cul » (j’assume totalement), la recherche de l’Amour est une forte motivation. Ca demanderait à être détaillé… quand je me sentirai prêt j’écrirai sur ce sujet.

Gros volume

Mon envie et mon besoin est donc de courir, courir, courir… Il me semble que j’ai eu une révélation en lisant un article sur Anton Krupicka qui évoquait il y a quelques années son kilométrage hebdomadaire : environ 210 km/semaine. 30 par jour ! Et je m’étais dit : « Wow ! Voilà ce que je veux ! » Pourquoi 30 m’a interpellé ? Pourquoi pas 20 ou 40 ? Je n’en sais trop rien. Voilà, il y a donc des périodes dans l’année, sans préparer de compétition, je mange de l’asphalte. Et vous ?


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Stéphane Abry ultramarathon

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Auteur du livre « N’oublie pas pourquoi tu cours » Jacques Flament Editions et sur Amazon

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