Vous êtes un champion du monde à l’entraînement et vous n’êtes plus ce gagnant lors de vos compétitions. On peut s’en amuser, cependant cela démontre plusieurs choses sur vous. Voici quelques clés pour changer la donne !
Champion du monde à l’entraînement
Être au top de vos entraînements avec les copains du club c’est bien, ça flatte l’égo, ça renforce la confiance et vous avez le sentiment d’avoir bien mérité la bière après la douche. En rentrant chez vous analysez vos très bons chiffres et vous entendez encore les encouragements du coach qui vous invite à continuer sur cette voie. Ce week-end vous en êtes certain(e) vous monterez sur le podium et vous l’aurez enfin votre revanche.
Sauf qu’à la fin du week-end vous intervenez sur les réseaux sociaux en tentant de nous fournir toutes les bonnes excuses qui font que vous avez (une fois de plus) manqué ce rendez-vous compétitif. Ce tableau que je dessine vous parle ? Je sais il n’a rien de bien sympa. Pourtant il est temps de regarder les choses en face, telles qu’elles sont et prendre les bonnes décisions pour rectifier le tir.
Je connais des coureurs qui sont dans ce cas, d’excellents sportifs qui ne perceront pas ou qui n’atteindront pas le niveau qu’ils méritent. Pourquoi ? Parce que durant leur préparation ils sont au top et le jour J ils foirent leur course.
Il n’y a aucune honte à avoir si vous êtes dans ce cas de figure. Vous n’avez peut-être tout simplement pas appris les bonnes approches pour performer. Il vous faut travailler votre physique, votre technique mais aussi votre stratégie et votre mental.
Revoir rapidement vos objectifs
C’est la base pour travailler votre réussite en compétition. Vos objectifs doivent s’inscrire dans le temps (court terme, moyen terme et long terme). C’est en posant correctement vos buts que vous saurez quel(s) chemin(s) emprunter pour accumuler « vos victoires ». Définissez des objectifs de buts (chronos par exemple) mais aussi des buts de processus : comment vous allez vous y prendre durant vos saisons de courses pour franchir les étapes et avoir des critères précis à atteindre.
Bien sûr vos objectifs doivent être réalistes et réalisables. Trop petits ils ne seront pas motivants et trop hauts ils vous démotiveront. Soyez franco avec vous, sur votre niveau et sur la progression réaliste visée. Sans cela vos résultats dépendront « du p’tit bonheur la chance ».
Et surtout, ils ne doivent pas être des objectifs dépendants de votre égo. Si vous pensez passer d’un 4h30 au marathon à un 2h30 en 6 mois parce que vous croyez être un merveilleux athlète… croyez-moi sur parole, c’est votre égo qui s’exprime ! Les buts de l’égo font du bien, la plupart du temps ils sont de l’ordre de la rêvasserie. Cet état peut faire beaucoup de bien au moral. Toutefois il ne concerne pas la performance.
Concentration
Travaillez votre concentration. Travaillez votre concentration. Travaillez votre concentration… Chez vous, à l’entraînement et encore et encore répétez vos routines et vos parades. Ce n’est pas le jour de la compétition que l’on s’entraîne ! Il existe de nombreux outils pour vous y aider.
Imaginez courir dans un tunnel. À l’intérieur c’est vous, votre course, vos pensées gagnantes et positives, votre stratégie de course. À l’extérieur c’est le public, la météo, les concurrents, tout ce qui peut perturber votre concentration. Entraînez ce « tunnel » pour vous habituer à rester focalisé sur vos buts et vos sensations.
Stress
Pour x raisons vous ressentez du stress, du trac, de la pression avant la course et sur la ligne de départ. Ces minutes peuvent être longues et vous faire basculer dans l’univers des pensées limitantes. Ce n’est pas le projet n’est-ce pas ? Ce concept n’est pas le vôtre.
Votre job est de mettre en place des parades de performance et de pouvoir les utiliser avant que votre mauvais stress ne se déclenche. Vous pouvez rester focalisé(e) sur de bons résultats ou d’excellentes sensations ressenties en courant…
Activation
Être trop détendu avant une course n’est pas non plus la bonne solution. Vous devez apprendre à déclencher votre activation, c’est-à-dire à faire monter un peu les pulsations, à sortir de la sieste, à bouger votre corps et votre esprit. Vous devez être éveillés et un peu excités.
Trop zen au départ d’un semi-marathon il m’a fallu 4-5 kilomètres pour me mettre dans la course. Je n’avais pas d’énergie. Évidemment 1/4 de la course en vitesse mollusque m’a vite fait comprendre que je n’aurais pas de record perso !
Gestion des proches
La famille, les potes, les membres du club peuvent sans le vouloir vous faire perdre vos moyens : un geste, une parole, un souvenir de course, un mot sur votre job qui va mal, une question inappropriée, une petite partie de rigolade sur vos vieilles baskets… bref la communication avec les autres le jour J est capitale !
La stratégie : dites à vos proches que le jour de la course aucune discussion négative est acceptable. Ce jour-là vous devez rester dans votre univers positif.
Champion du monde à l’entraînement et en compétition
Croire en vous, avoir confiance en vous, vous confronter aux autres, mettre en place les meilleures stratégies, être discipliné(e) et entraîner votre mental autant que votre physique font partie des clés dont vous avez besoin pour performer.
C’est le jour de la course que vous devez répondre présent !
Développez et renforcez votre mental de coureur dès maintenant !
ULTRAMARATHON & MENTAL
+33 6 52 71 26 26 – contact()stephane-abry.com
Bienvenus sur mon groupe de préparation mentale et de coaching
Suivez moi sur Facebook
Pour bosser votre mental : stephane-abry-coaching.com
#ultrabry #entreprunner #shakezvotrevie #préparationmentale #méthodeULTRA