Depuis que je suis gamin j’ai toujours aimé prendre la route et courir sur ces bandes noires qui passent au gris au fil des années. Pour quelle(s) raison(s) courir sur la route m’a toujours attiré ? Je n’ai pas de réponse satisfaisante à apporter… Peut-être parce qu’une fois, il y a longtemps, j’y ai pris du plaisir et que j’ai gravé dans le marbre de mon inconscient de bonnes sensations. En psycho ou en coaching nous parlons d’ancrage positif.
Mais comment expliquer que certains routards (dont je fais partie) apprécient aussi y courir sous un soleil de plomb ? Qu’est-ce qui peut nous attirer au fond à fouler ces routes rectilignes, longues, qui paraissent si monotones au regard d’autres coureurs ?
Prendre la route
Quand je prends la route, je suis très vite absorbé par mes pensées, un état hypnotique particulièrement agréable. Je cours sans me soucier où je vais poser mes pieds comme dans le trail par exemple. Je me sens « autre ». Et pas que sur le plat. J’ai les mêmes sensations en montée. J’adore quand la transpiration commence à faire son travail de régulation de la chaleur. Tracer la route en courant, c’est un peu comme partir en vacances en voiture. Il y a une espèce d’euphorie qui prend le dessus.
Bizarrement, alors que j’aime aussi faire des sorties en nature, je ne retrouve pas ces sensations. Pourtant quand on habite à la montagne, le terrain de jeu est fabuleux… Non, c’est l’asphalte qui me motive le plus ! Peut-être aussi que sur le goudron je peux courir longtemps, en tout cas plus que sur les sentiers alpins. A vrai dire, je n’aime pas marcher. Dès que je marche j’ai tendance à m’ennuyer.
La vitesse ?
Je me suis demandé si c’est la vitesse de course qui est grisante… Pour ma part n’étant pas un coureur rapide cela n’a aucun sens. Ma vitesse de croisière, celle où je me sens vraiment bien, est précisément 11.4 km/h. Rien d’exceptionnel. Mais c’est à cette vitesse que je m’évade totalement. J’ai repéré cette vitesse de bien-être au fil des années. Chaque fois que je me sens léger, en pleine possession de mes moyens, c’est à cette allure (5.15 au km). Ca ne veut pas dire que je peux tenir cette vitesse sur de très longues distances, c’est juste d’excellentes sensations durant une certaine période qui peut être variable suivant les sorties.
Le futur
Ou le passé pour commencer… J’ai aussi crapahuté dans les montagnes ou je me suis éclaté sur tapis de course mais rarement sur piste. Et plus les années passent dans ma pratique de l’ultramarathon et plus je suis en phase avec la course sur route. Le 22 octobre 2017 je suis invité par le Lausanne Marathon. J’y courrai l’épreuve reine aux côtés de Christelle Sturtz.
Pour les projets à plus longs termes, je prépare un 1000 km en Mongolie (là, j’avoue, la route se transformera aussi en chemins 😉 ). Et j’ai toujours dans un coin de ma tête un ultra à Majorque et une traversée de la Finlande. En revanche j’ai mis de côté un de mes rêves, celui de participer un jour à la Badwater… L’envie revient… mais ça c’est un gros morceau…
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