Avoir un rêve d'ultramarathon
Avoir un rêve c’est facile ! C’est d’ailleurs souvent pour cela que beaucoup de personnes n’arrivent pas à le concrétiser. Explications…

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Tout d’abord il est certainement utile de faire la différence entre la rêverie qui fait du bien à la tête mais qui ne sera pas réalisée. Et le rêve qui, comme un fil rouge dans nos vies, devient un objectif. Prêt(e) pour vivre vos rêves en course à pied ?

La puissance des rêves

« J’aurais aimé avoir le courage de vivre la vie que je voulais, et pas la vie qu’on attendait de moi. » C’est ainsi que je débute une de mes conférences sur la réalisation des rêves. Cette phrase est extraite du livre de Bronnie Ware « Les cinq plus grands regrets des mourants ». Je sais, lu comme ça, ce n’est pas très positif. Cependant elle est révélatrice du manque de courage que nous pouvons ressentir afin de vivre comme bon nous semble…

  • Il vous arrive de rêver vos courses, d’imaginer quel coureur vous pourriez être ou devenir. Vous avez encore en mémoire ce rêve d’enfant que vous n’avez jamais réalisé, pourtant à l’époque cela vous paraissait si facile à mettre en place et vous vous l’étiez juré : « Un jour je le vivrai ! »
  • Le rêve est un puissant moteur, une source de motivation intarissable et un exceptionnel générateur d’énergie !

Rêver ses courses et les vivre

Vous connaissez à coup sûr beaucoup de personnes qui voudraient participer à des courses qui les inspirent mais qui ne le font pas. Souvent c’est le temps, l’entourage et/ou l’argent qui posent souci. Je me permets de mettre de côté la santé, et encore, certaines personnes souffrant d’un handicap réalisent des exploits sportifs incroyables.

A vrai dire c’est un choix. Je sais que ce n’est pas évident à lire, à entendre et parfois à accepter. Je le constate régulièrement dans mes séances de coaching, jusqu’au moment où nous prenons la ferme décision de passer à l’action.

  • Le temps ? On le trouve si ce rêve est vraiment un but. Peut-être pas aujourd’hui, peut-être pas demain. Mais en le planifiant, par exemple dans quelques années.
  • L’entourage ? Si votre objectif ne dépend pas de vous il faudra le rendre « écologique », c’est-à-dire qu’il convienne à l’ensemble des personnes impliquées. C’est souvent un manque de communication ou une mauvaise communication qui empêche les réalisations. On trouve toujours un accord. Si ce n’est pas le cas, alors c’est qu’il y a un problème plus profond.
  • Le financement ? Il faut bien avouer que dans notre société quand l’argent manque c’est un frein. Prenons l’exemple d’une course comme la Badwater aux Etats-Unis, c’est un sacré budget qu’il va falloir créer. Il existe de multiples façons de financer un projet. Je ne dis pas que c’est aisé (j’en sais quelque chose pour la réalisation de mes défis), mais ça vaut le coup d’essayer. Dans ce cas, pensez à toutes les solutions possibles : crowdfunding, économies mensuelles, partenariats, sponsoring, tous les bons plans déplacements/hébergements que vous pouvez trouver sur le web.

La clarification des objectifs

Il existe différentes façon d’atteindre un rêve/objectif. Vous pouvez trouver de nombreuses stratégies pour l’organiser au mieux. Cependant il y a une base qui ne bouge quasi pas : être motivé, avancer par étapes, définir une date, que le but soit réaliste et réalisable, qu’il dépende le plus possible de vous-même, connaitre et/ou développer des ressources personnelles, être conscient des obstacles qui arriveront tôt ou tard, savoir s’entourer, demander de l’aide, parler de son projet, l’écrire noir sur blanc (les couleurs sont aussi les bienvenues…) et avoir une vision claire du rêve enfin réalisé.

Espoir, confiance, croyance

Enfin, il est essentiel d’avoir une ou des croyances fortes et porteuses pour réaliser votre rêve de course (« j’y crois plus que tout ! »). Même durant les périodes difficiles gardez espoir, ne lâchez pas au premier obstacle. C’est quand la confiance s’effrite qu’il est essentiel de la maintenir ! Quoiqu’il arrive sachez rebondir car rien n’est figé. Il suffit quelques fois de saisir la belle opportunité qui se présente à vous ou que vous aurez inspirée.

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir… et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns. » (Jacques Brel)


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Stéphane Abry ultramarathon

Stéphane Abry ultramarathon

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Auteur du livre « N’oublie pas pourquoi tu cours » Jacques Flament Editions et sur Amazon

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Courir n’est pas une punition et courir en « presque » rond l’est encore moins ! Je sais on se rassure comme on peut, surtout quand on annonce un kilométrage de 175 km.

Le projet Léman Ultramarathon

Faire le tour du lac Léman en courant les 18-19 juin 2016. Le départ sera donné à Montreux le samedi 18 juin à 12h00. C’est un défi personnel, ce n’est pas une course officielle, c’est une course que l’on appelle « off » dans notre jargon. Le but est avant tout de le terminer et s’il est réalisé en moins de 24h je le prendrai comme un plus. En 2013 je l’avais couru en 21h44 avec Monika Loscher qui m’accompagnait à vélo (UltraTour du Léman).

Le départ sera donc donné à Montreux, ensuite je passerai par St Gingolph, Evian, Genève, Lausanne, Vevey et retour à Montreux en petites foulées (voire très petites foulées…).

Faire la fête ?

Courir n’étant pas une punition, j’aimerais faire de ces 24h un moment de partage unique. Je vous invite toutes et tous à faire un bout de chemin avec moi, soit en courant, soit à vélo ou à rollers (déguisés et clubs bienvenus) ! Il vous est aussi possible de vous arrêter sur le bord de la route pour faire un peu de bruit et vivre avec moi ces instants magiques.

Suivi et points de rencontres

Léman Ultramarathon carteCette page va beaucoup évoluer dans les semaines à venir. Les infos seront régulièrement mises à jour pour vous tenir au courant de l’avancée du projet. D’ici au jour J je vous indiquerai ma vitesse théorique pour vous permettre de mieux savoir où me rejoindre.

Pour tous contacts : contact(@)stephane-abry.com et/ou +41 78 88 37 2 37

 

 

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Il suffit de voir le succès des ultratrails ou des ultramarathons pour comprendre que cet engouement n’est pas près de s’éteindre : UTMB, 100 km de Millau, 100 km de Bienne, TVSB, 24 heures… voici quelques clés et idées pour courir au-delà du marathon !

Courir au-delà du marathon

Tout d’abord commencez « petit » et suivez une progression logique pour vous assurer du plaisir et un minimum de bien-être en augmentant la charge kilométrique. Commencez par 10 km, montez sur semi-marathon, courez quelques marathons et lancez-vous par exemple sur un 6 heures. Si vous n’avez jamais couru de trail, sachez qu’un 42 km en montagne commence déjà « à parler » donc attention à l’excès d’enthousiasme et aux yeux plus gros que le ventre.

Soyez conscient que courir en endurance un ultra ne sera pas plus dur physiquement que courir une distance plus courte mais avec une forte intensité. Je me suis plus facilement cramé sur un semi-marathon en voulant tenir un tempo, que sur un 24h à plus faible vitesse. Evidemment à chacun sa vitesse et sa capacité à encaisser la douleur.

Autant nous avons de la peine à nous imaginer marcher sur un 10’000 mètres (à moins d’un sérieux souci physique), autant il va falloir vous habituer à ne pas considérer la marche comme un échec quand vous participez à un ultra. A moins d’être au top niveau vous verrez beaucoup de centbornards récupérer en marchant. Très souvent l’objectif premier est de passer la ligne d’arrivée, le chrono vient après.

Vous n’êtes pas sur un 10 km où dès le départ vous partez au taquet comme un bourrin ou plus joliment dit comme un jeune cheval qui se lâche dans la prairie à la sortie de l’étable au printemps ! Quoique… en 2012 je me souviens qu’aux 24h de Bâle ça se tirait la bourre dès les premiers tours… D’une manière générale apprenez à résister à l’appel de la vitesse et comme le Petit Scarabée, apprenez la sagesse, apprenez à partir lentement.

Il va falloir aussi gérer l’alimentation et l’hydratation, alterner sucré et salé, devenir un boit-sans-soif et malgré tous les bons conseils que vous recevrez, vous ferez le tri dans les infos que vous entendrez pour découvrir et valider ce qui vous convient le mieux, ce qui vous convient à vous !

courir dans l au delaDans les trucs utiles auxquels il est bon de penser : ne laissez aucune étiquette à vos vêtements (picotements, brûlures). A tous les points de frictions de la pommade vous badigeonnerez (crème Nok par exemple – aisselles, entre les cuisses, entre les fesses…).

Ce n’est pas très séduisant, ni sexy, mais il arrive fréquemment sur de la longue distance d’avoir des soucis de digestion (nausées, vomissements, diarrhées…). A ce moment là repérez tout de suite si vous avez froid, ou si vous vivez une insolation ou si vous avez assez bu depuis le départ. Par expérience, cela ne sert à rien de forcer. Faites une pause, mangez tranquillement, buvez, reprenez des forces et vous verrez les bienfaits assez rapidement (dans les 30-45 minutes qui suivent).

Bossez votre mental pour aller au bout du chemin. Si vous ne le travaillez pas à l’entraînement vous comprendrez assez vite durant l’épreuve pour quelle(s) raison(s) on en parle autant dans cette discipline. Habituez-vous à courir en solitaire, devenez votre propre « héros », faites grandir « le guerrier, la guerrière » qui est en vous, apprenez à jouer avec vos images internes, avec votre dialogue intérieur, faites ami-ami avec la douleur et par moment revenez au pourquoi vous courez au pourquoi vous êtes-là !

Courir dans l’au-delà

Participer à un ultra est vraiment une expérience unique, de dingue, au-delà du sport… Vous entrez dans une aventure, vous devenez un Indiana Jones de la course, vous changez obligatoirement quelque chose en vous après cette expérience.

Apprêtez-vous à vivre intensément vos émotions. Préparez-vous à avoir mal et quelques fois à en redemander. Soyez prêt à repousser vos limites physiques et psychiques.

Courir au-delà du marathon, courir un ultra, est une des plus belles et des plus intenses expériences de vie que je connaisse. Mais attention : on y prend goût !

 

J’aimerais, je pourrais, je rêverais, si seulement, et puis à quoi bon, enfin non, si c’était possible ça se saurait etc… Des paroles qui traduisent ce qui se passe en vous quand vous n’êtes pas motivé pour réaliser vos rêves ou en tout cas avec une peur plus forte que votre motivation. Rassurez-vous, ne dit-on pas qu’il y a toujours une solution ? Laissons la peur de côté et intéressons-nous à la motivation.

Différentes définitions de la motivation :

La motivation, c’est ce qui pousse un individu à agir dans une direction donnée avec une intensité donnée, mais aussi ce qui le pousse à maintenir son action.

C’est l’ensemble des facteurs dynamiques qui orientent l’action d’un individu vers un but donné, qui déterminent sa conduite et provoquent chez lui un comportement donné ou modifient le schéma de son comportement présent.

C’est l’énergie qui nous anime. C’est le désir de faire des choses.

La motivation est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’une personne a d’elle-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but.

En langage humain… ça nous donne ceci : vous êtes motivé alors vous voyez le but précisément, vous savez ce qu’il faut faire pour l’atteindre et vous vous sentez boosté, rempli d’énergie pour le faire. Vous vous sentez fort et vous y croyez plus que tout !

Etre motivé pour réaliser vos rêves :

Donc, sans un minimum de motivation, rien ne se fait, rien ne se crée. Elle est notre force motrice, qui nous invite à passer à l’action et rend vivant et efficace ce que nous faisons.

Ce qui mobilise l’être humain (et dès son plus jeune âge) c’est avant tout de satisfaire ses besoins ; notamment vitaux. Une multitude de nécessités nous poussent à bouger, à entreprendre, à nous investir : besoin de confort, de reconnaissance sociale, de biens matériels, etc. Il est un autre ressort, plus subtil mais non moins puissant, sur lequel s’appuie notre envie et notre goût de faire : c’est ce qui, pour chacun d’entre nous, a le plus d’importance. Ce peut être l’amour, le pouvoir, l’argent, la création d’une famille ou toute autre valeur, pourvu qu’elle nous tienne personnellement à coeur. Agir en accord avec nos valeurs décuple alors notre énergie.

Ce qui reste valable pour nous tous, c’est que si l’on s’engage dans un projet qui répond à nos besoins et fait écho à nos valeurs fondamentales, nous tirerons du plaisir à le mener à bien.

Une personne motivée va de l’avant, prend les choses en main, s’engage, elle veut aller au bout et ne renonce pas à la première difficulté.

A retenir : Plus la maîtrise sur le déroulement et la conséquence est élevée, meilleure est la motivation.

OsezEtre motivé pour réaliser vos rêves de course :

Si j’avais écouté ce que l’on me disait, croyez-vous que j’aurais entrepris certains rêves (Sion – Paris en courant 765 km, Tour de Suisse en Courant 1000 km, faire de ma passion mon job…) ? Evidemment que non ! Car entre ce que j’entendais et certaines de mes pensées négatives j’avais tout pour ne jamais me lancer ! Ce qui m’a permis de faire le grand saut ce fut ma motivation à réaliser mes rêves.

Etre motivé pour réaliser vos rêves vous permettra de gagner en confiance, d’améliorer votre estime de soi et surtout d’OSER !

« N’ayez pas peur mes amis mais n’attendez pas qu’il soit trop tard ! » – (Le cercle des poètes disparus)