Chaque année je ne manque pas mon pèlerinage annuel au Prabé (commune de Savièse – Valais). Je n’ai pas de date précise pour faire cette balade qui m’est chère. Souvent je décide au dernier moment de la réalisation de cette petite trotte.
Je pars de chez moi à Sion, j’attaque directement dans le pentu en direction de St Germain, les Mayens-de-la-Zour et ensuite je rejoins le chemin qui serpente dans la forêt et qui mène au Prabé. L’aller-retour est de 20 km et pour les dénivelés ça nous donne 1400D+/1400D-
Pourquoi ce pèlerinage annuel au Prabé ?
A vrai dire, je ne me souviens pas bien de ma première fois, mais je garde en mémoire la sensation ressentie en ce lieu qui domine la plaine du Rhône. Tout d’abord la vue à 2000 mètres y est magnifique et en automne les couleurs jaunies de la végétation sont magiques. Bon, d’accord, il n’y a pas qu’à cet endroit où l’on trouve un tel panorama et de telles couleurs. Pourtant j’ai eu un véritable coup de coeur pour ce site. Donc chaque année je vais y faire mon tour, mon pèlerinage annuel pour l’aspect physique de la montée (course et marche rapide) car ce joli coin de pays se mérite.
Et puis j’aime y retourner pour me reprendre un shoot de bien-être. Même si je n’y reste pas des heures, j’aime y prendre quelques photos, m’asseoir un moment, contempler la vie depuis là-haut, ressentir une forme d’énergie, faire le point et redescendre avec un sourire jusqu’aux oreilles.
Monter pour descendre en soi
J’aime cette sensation d’ancrage que j’ai avec ce lieu de « pèlerinage ». Dès que je prépare mes affaires pour y aller je me sens bien. J’ai hâte d’en découdre avec la montée. Je ressens une forte motivation. Je suis très excité à l’idée d’aller m’y poser pour une forme de méditation. J’y monte pour descendre en moi. Sans entrer dans le détail, j’y ai souvent vécu de fortes intuitions qui se sont avérées justes. Spécial ? Bizarre ? Je n’en sais rien.
Une chose est certaine pour moi, cet endroit, malgré les courbatures, me ressource. L’autre endroit où j’ai vécu ces sensations est près du lac Khövsgöl en Mongolie. Vous savez, ces moments où vous vous dîtes : « Je suis chez moi ». Pas un chez moi « administratif ». Non, c’est autre chose, un chez moi plus profond, comme si c’était une évidence d’être là. Comme quoi la course à pied peut nous mener à toute autre réflexion que la qualité de nos entraînements ou de savoir si nous avons « fait péter » nos chronos personnels.
Plus je cours et plus la course me permet de mieux me comprendre
Plus je trotte et plus j’ai envie de cette connaissance profonde de qui je suis. Elle apaise mes émotions, m’apporte des solutions, m’aide à développer une vision plus large de la vie et peut-être aussi de vivre des expériences uniques avec moi-même. La plupart des ultramarathoniens vous le diront, nous entrons dans « l’au-delà ».
L’inconvénient est qu’il faut quelques fois courir des heures pour trouver le chemin qui nous mène à cet état de conscience quelque peu modifié. Portés par le flow nous sortons de l’extérieur (la réalité de la route, les douleurs musculaires, la météo…) pour entrer en nous et vivre pleinement notre monde intérieur. C’est un peu ça que je vais chercher lors de mon pèlerinage annuel. Et souvent, je le trouve.
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