Taquiner les 24 heures
C’est un format de course qui me plait particulièrement. Tourner sur un circuit d’un kilomètre durant 24 heures peut paraître ennuyant et pourtant c’est plutôt « confort ». Vous avez tout sur place (vestiaires, ravitos, toilettes, équipe médicale…) même si l’idée est de s’arrêter le moins souvent ou en tout cas de le faire en vue d’une recherche d’efficacité. Cela dit, comme pour chaque course, chacun y participe avec ses propres objectifs : performance, se faire plaisir, aller au bout…
Retrouver le rythme circadien
Après avoir participé à plusieurs 24h (Grenoble, Le Pontet) et 3 fois à ceux de Bâle dont ma meilleure marque les 12/13 mai 2012 avec 200 kilomètres, je souhaite retrouver le rythme circadien en 2016. J’ai très envie d’améliorer mon kilométrage sur ce format. Je serais très satisfait si je pouvais y ajouter une dizaine de tours supplémentaires. Mais je sais que sur ce genre de course y aller en voulant performer est à double tranchant et qu’il faut absolument bien maîtriser son rythme dès le départ afin de tenir jusqu’au coup de sifflet final. Et comme pour toute course d’ultra-endurance il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte ainsi que tous ceux qui peuvent perturber son bon déroulement (alimentation, hydratation, blessures, météo…). J’ai vécu des abandons sur des 24h (blessure, souci de tension très basse ou encore par tout simplement gros ras-le-bol et plus envie de courir). Donc y retourner en 2016 serait pour moi une manière de retrouver les bonnes sensations avec une bonne gestion comme en 2012 et me lancer un défi à repousser mes limites.
Retrouver le rythme circadien mais où ?
Le choix du terrain et du mois me parait important. J’ai une attirance pour les 24h de Bâle en mai car proche de chez moi et aussi car leur organisation est excellente. J’ai cependant des contacts avec les organisateurs du marathon de la grande muraille de Chine et ça me tenterait bien aussi d’y participer au moins une fois.
Je suis aussi intéressé de découvrir les 24h de Ploeren qui se courent début décembre. Mais moi et le froid c’est deux 😉
Il y a évidemment d’autres 24h qui sont organisés en Europe et j’ai encore un peu de temps pour m’organiser et me fixer clairement un nouvel objectif qui pour le moment n’est qu’au niveau de l’imagination. Ensuite il y aura la phase d’entraînement avec entre autre le travail de la vitesse spécifique. Tout un programme que je partagerai volontiers avec vous !