8ème Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes

J’aurais aimé vous raconter des choses totalement incroyables, magiques, comme quand on court son premier marathon avec évidemment toute la découverte d’une jolie aventure intérieure. Je vous aurais découpé le marathon en 42 chapitres avec chaque sensation à chaque pas. J’aurais sublimé mes 42000 foulées, j’aurais… j’aurais… Pas de mauvaise interprétation, cette course a été un vrai moment de bonheur mais (sans être blasé) il est vrai qu’avec les années de course, l’habitude nous fait vivre le 42.195 autrement, différemment et peut-être que notre attention se pose sur d’autres aspects de la course.

Nous sommes arrivés à Nice vendredi après-midi, papotage rapide avec Dominique Chauvelier dans le hall de l’hôtel Westminster, rencontres improvisées avec l’hypnothérapeute Kevin Finel et dimanche matin discussion d’avant course au petit-dèj avec Gloria Nasr. Et jusqu’à samedi soir nous avons profité du soleil, du Vieux Nice et de changer d’air.

Marathon Nice Cannes Stephane Abry 3Faire et laisser faire

Le 25 octobre au marathon de Lausanne j’ai stoppé au 23ème kilomètre suite à un début de malaise. L’électrocardiogramme et les analyses sanguines qui suivirent étant ok, mon médecin du sport m’a laissé courir le marathon des Alpes-Maritimes avec 2-3 précautions d’usage, entre autres celui de courir très peu entre les 2 marathons. Je ne suis pas toujours discipliné, mais là, j’ai pris très au sérieux ses conseils. Du coup je me suis mis en tête que ma course entre Nice et Cannes devrait se dérouler comme elle se présenterait, juste en étant à l’écoute de mes sensations sur le moment même. En gros, quand j’avais envie de ralentir je le faisais, j’avais envie de marcher aux ravitos je marchais, je voulais accélérer pour avoir la casquette Mizuno au vent alors j’allais plus vite. Je me suis laisser bercer par ce qui se présentait au fil des kilomètres. Sensations étranges d’être moins sous contrôle en ayant comme objectif final que celui d’être finisher.

Marathon Nice Cannes Stephane Abry 9Courir sans trop de bobos

Par le passé, je ne compte plus le nombre de fois où je me suis mis minable pour donner tout ce que j’avais. Est-ce l’âge ? La maturité ? Trop vieux pour ces conneries ? Une forme de sagesse ? Crainte des blessures ? Me mettre dans ces états incroyables ne m’excite plus du tout. Je sais que je suis souvent « aller trop loin » grâce au mental qui compensait mes manques physiques. Maintenant j’accepte mieux certaines de mes faiblesses et je compte bien en faire des forces pour l’avenir. Donc dimanche, au départ de Nice, je savais qu’il ferait chaud sur le parcours et la casquette était pour moi « vitale ». J’ai pris aussi l’habitude de courir avec une gourde que l’on tient à la main. Dedans j’y mets mes gels énergétiques dilués dans 500 ml d’eau. Cela me permet de m’hydrater régulièrement et d’avoir un apport en sucres dès les premiers pas. Par la suite j’ai complété avec de l’eau, de la boisson énergétique et sur la fin je suis passé à de l’eau sucrée. Malgré les soucis à Lausanne j’ai tenu sans trop de bobos jusqu’au 35ème km. A partir de là j’ai un peu ramé jusqu’à la ligne d’arrivée en 03h49. Quand on a stoppé pour diverses raisons lors d’une épreuve, je trouve essentiel (sans parler de chrono) de terminer la prochaine afin de ré-ancrer un acte positif. C’est chose faite pour moi et j’ai terminé en me disant que la mission était accomplie.

Marathon Nice Cannes Stephane Abry 8Organisation

J’ai participé à différentes courses où l’organisation était vraiment très bien. Dimanche j’ai été bluffé par l’efficacité de celle des organisateurs. De la prise en charge dès le retrait du dossard, en passant par l’accueil très sympa dans le sas de départ d’un bénévole, par la bonne humeur aux ravitos, l’organisation du fléchage entre les coureurs solos et les relais et jusqu’au ravitaillement après la ligne d’arrivée, j’ai rarement vu cela. J’ai apprécié le sandwich au jambon, le petit pain au chocolat, les différents fruits après l’arrivée et même un ou deux bonbons Haribo qui sont un peu comme des doudous quand on a les quadriceps en compote.

Marathon Nice Cannes Stephane Abry 15Recommandation

Evidemment, cela reste mon point de vue, mais je recommande vivement ce marathon le long de la Grande Bleue. Le parcours est très joli, il réserve quelques pièges, de longs faux-plats qui donnent un peu de fil à retordre et cassent la routine du « non-bosselé ». L’organisation est top, l’ambiance est quasi présente tout au long du parcours, le public est chaleureux et arriver sur la croisette a un petit gout de reviens-y !

Sponsors et partenaires

Un remerciement particulier à mes sponsors et partenaire qui sont à mes côtés (certains depuis 2008 je pense à l’équipe de Powerbar Suisse) et qui m’aident à vivre mes rêves : Team Univers Running, Mizuno, Powerbar, Blisport et Mad Concept.

Marathon Nice Cannes Stephane Abry 16« Je ne peux pas te perdre »

Après l’arrivée, les muscles se sont contractés et je me suis allongé sur la pelouse en compagnie de mon Amoureuse. Elle ne court pas mais Karyn commence à bien connaitre nos habitudes de coureurs et n’hésite pas à me taquiner. En me voyant marcher au ralenti et comme un pingouin elle m’a dit avec son regard pétillant et espiègle : « Aujourd’hui, c’est certain, je ne peux pas te perdre ! »

Un grand merci à tous pour vos messages d’encouragements, votre suivi et votre amitié ! A très vite pour une autre aventure, la prochaine étant fixée au 30 avril et 1er mai 2016 pour les 24h de Bâle !

 


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