Je ne sais pas si on lance par hasard dans l’ultramarathon. Ce que je sais en revanche, c’est que les ultramarathoniens viennent de partout ! Certains ont suivi un parcours classique en commençant par la piste, puis le semi, le marathon et enfin les courses supérieures à 42 km. D’autres se lancent dans l’ultrafond à 35-40 ans pour arrêter de fumer (suivez mon regard…), pour se remettre au sport ou pour soulager des coups durs de la vie.
Les coureurs de toujours abordent l’ultra avec des plans mieux structurés et ont déjà une expérience essentielle à la réussite du « long ». Pour les autres c’est plus chaotique (mais pas pour autant moins intéressant). Ils se découvrent des capacités (endurance, patience, résistance, goût du défi…) mais ils manquent de 2-3 trucs utiles qui pourraient leur éviter quelques désagréments.
Découvrir l’ultramarathon pas à pas
Pour gérer en amont les tracas de l’ultrarunner que vous êtes en train de devenir commencez tout d’abord à courir des 5 km, 10 km, 21 km, 42 km pour intégrer les fondamentaux. Cela parait logique cependant si vous courez seul vous aurez tendance à repousser assez rapidement vos limites.
La progression dans une nouvelle activité se fait souvent très vite (au début) et cela nous booste mais le corps a besoin de temps pour s’adapter aux nouvelles contraintes que nous lui demandons. Attention à l’excès d’enthousiasme.
Ton matériel tu bichonneras
Le choix de vos baskets est important pour courir et il devient essentiel pour un ultrarunner. Peut importe que vous préfériez des semelles surgonflées ou que vous ayez un faible pour le minimalisme. Il est primordial que vous trouviez ce qui vous convient le mieux sans aucune concession possible ! Si vous le pouvez, dès que vous trouvez le parfait modèle, faites-en un stock.
Une étiquette qui gratouille c’est gênant sur une courte distance. Sur plusieurs heures de course cela peut devenir réellement indisposant. Coupez les étiquettes des vêtements. Testez votre équipement vestimentaire lors de vos sorties longues à l’entraînement.
L’ultramarathon est une activité plus subtile qu’il n’y parait au premier abord. La moindre étiquette, couture mal finie, casquette qui sert un peu trop les tempes peut vous apporter des soucis lors de votre ultra. Cela en fait sourire certains jusqu’au moment où ils vivent l’expérience.
Ca brûle !
Vous avez certainement entendu parler de la pommade Nok d’Akiléïne. Elle est très réputée pour éviter les frottements et les brûlures. Vous pouvez aussi utiliser de la vaseline. Badigeonnez la pommade entre les cuisses, les fesses, sur les pieds, sous les bras et je suggère aussi à tous les endroits de frottements du sac-à-dos ainsi que dans le bas du dos à la hauteur de l’élastique du short ou du collant. N’oubliez pas les tétons (à vrai dire vous n’oublierez qu’une seule fois…). A cet endroit certains coureurs préfèrent y coller du sparadrap.
Alimentation et hydratation
Ce domaine est certainement le plus complexe à gérer. Evidemment vous testez tout ce que vous mangez à l’entraînement. Aucune prise de risque lors d’une compétition ! Renseignez-vous près d’un diététicien pour avoir quelques bases et soyez prudent face aux croyances concernant les bienfaits de certains produits (pastilles de sel, anti-douleur, anti-inflammatoire…).
D’une manière générale ne prenez aucun médicament sans avis médical sur une course d’ultrafond afin de préserver vos reins. Certaines boissons n’apportent que du sucre et pas le meilleur. L’eau n’est pas aussi efficace que les boissons isotoniques. En revanche, pour soulager l’estomac, alterner boissons hydratantes et eau parait être un bon équilibre. Les pastilles de sel doivent être aussi testées à l’entraînement car elles peuvent provoquer des troubles digestifs.
Pour info, le magnésium peut provoquer des diarrhées… pensez-y avant d’en prendre à forte dose en courant !
Un conseil : commencez à boire en petites quantités dès votre premier quart d’heure de course. Nous pouvons facilement boire 700ml/heure.
Le mental la clé du succès ?
Tant que votre corps est fort c’est lui qui commande. Dès qu’il devient faible c’est votre mental qui prend le relais.
Tout d’abord préparer correctement votre corps. Soyez attentif à votre alimentation et votre hydratation. Par moment, quand le moral est bas durant une course, il suffit de manger (quantité et qualité) et dans les minutes qui suivent vous serez de nouveau au top mentalement. En tant que préparateur mental j’affirme que le mental ne fait pas tout mais qu’il est un appui important à la pratique de l’ultramarathon pour passer les moments de « mou ».
En revanche certains pensent à tort, que le mental ne se développe pas. Au contraire vous pouvez travailler votre esprit, développer des ressources et faire émerger vos qualités pour mieux vivre votre ultra et le terminer. Autant vous entraînez votre physique, autant vous devez préparer votre mental.
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