Improviser et apprivoiser

Samedi soir j’ai pris la décision de faire une sortie course à pied de 47 km. Ca me prend des fois comme ça, je me dis : « Tiens, pourquoi pas ? »

Du coup le repas du soir n’était pas tout à fait adapté pour ce genre d’effort (peu de féculents). J’ai pris un bon p’tit dèj’ ce matin et vers 12h30 je partais de Monthey afin de remonter à côté du Rhône jusqu’à Sion.

Donc une sortie course à pied de 47 km qui m’a fait du bien et qui me sert de reconnaissance pour Le Tour de Suisse en Courant.

Je termine la semaine avec un kilométrage « normal » à 120 km

Facilités et difficultés

Comme je ne suis pas  en recherche de vitesse, je cours en endurance en évitant de me mettre dans le rouge. Du coup il est plus simple de gérer ces sorties longues. L’expérience ajoute aussi un balisage physique et mental. Moins de stress et un mental fort malgré certaines difficultés qui arrivent tôt ou tard en ultramarathon.

Aujourd’hui j’ai eu une baisse de forme au 25ème km qui n’a pas duré longtemps, quelques minutes… Au 35ème km j’ai été pris de nausées. Dans ce cas là je marche un peu et je respire correctement. Plus exactement j’expire assez fort et cette association (expirer, marcher) m’aide à faire passer les nausées rapidement. Au bout de quelques minutes j’ai de nouveau bu et je n’ai plus eu de souci. Les derniers kilomètres ont été courus au ralenti, malgré les 14° je commençais à frissonner.

Courir et apprendre

L’ultramarathon est une activité subtile. Alimentation, hydratation, physique, émotions, mental sont à gérer avec finesse même si, d’un point de vue extérieur, on l’impression que nous courons comme des machines 🙂 J’ai souvent entendu dire qu’un ultramarathonien commence à bien se connaitre au bout de 7 ans d’ultrafond. Je commence à y croire…

Trucs et astuces

Pour une telle sortie je prends un sac-à-dos (environ 3,5 kg) avec 3 litres de boisson isotonique, un coupe vent, un téléphone portable (avec application), 4 gels et un peu de monnaie (on ne sait jamais lol).