Réaliser le tour du lac de Bienne (Suisse) en courant s’inscrit dans l’idée de faire le tour de plusieurs lacs. Il n’y a pas de recherche de performance, si ce n’est tourner en courant autour de chaque lac sélectionné.
Le tour du lac de Bienne en courant
Donc pas de performance, par exemple faire le tour le plus vite possible et établir un chrono. D’ailleurs, en le préparant, Isa me dit : « C’est bien de courir autour du lac mais ce n’est pas rapide » (rires)
Effectivement, je n’ai pas bossé la vitesse depuis des mois et ma dernière sortie de plus de 40 km date de la fin juillet 2020… C’est dire que ce tour du lac de Bienne ne peut être vécu que comme une petite trotte.
Voyez donc ce tour comme un balade-ultra qui ressemble plus à une visite du lieu qu’à une compétition avec moi-même. Bien sûr cela reste de la course à pied, avec de la distance à manger et qui mérite un minimum de préparation.
Dans ma recherche de sens au sein de mes activités, d’être en accord avec qui je suis (mes valeurs, mes comportements, mes actions), voir l’ultramarathon comme une promenade (une découverte, un voyage) est ma façon la plus adaptée à mon train de vie actuel. J’aime vraiment cette idée de découvrir des lieux, de partager mes sensations et de me faire aussi de l’expérience à transmettre à mes client(s) que j’accompagne en développement personnel.
Départ à 09h00 de Bienne
Nous voici, dimanche 2 mai 2021, au port du lac de Bienne. Le temps est frais, couvert, mais par chance il n’y a pas de pluie. Pourtant les prévisions, durant la semaine, ne nous donnaient peu d’espoir de sec. Avec Isa, nous nous étions fait une raison et nous avions prévu différentes tenues vestimentaires. Le froid se faisant plus sentir pour elle à vélo que pour moi en tant que coureur, on avait chargé la voiture en vêtements !
J’ai fait le choix de faire le tour de cette jolie flaque dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. L’idée était de commencer par longer la route cantonale, avant qu’il n’y ait trop de circulation dans la journée. Au fond, j’ai couru assez peu sur les trottoirs, car on a rejoint assez vite un petit chemin goudronné qui longe le lac et la ligne de chemin de fer en direction de Tüscherz.
Ce sont les premiers kilomètres qui servent de baromètre : température, forme physique, mental, se mettre dans la course, adapter la vitesse pour se chauffer et prendre le rythme… Avec Isa on papote, on découvre ce coin de pays, on regarde les rameurs pratiquants l’aviron sur le lac… et on prend conscience de ce qui nous attend. Parce que par endroit, on distingue clairement les limites du lac et cela donne une vue générale du tour à réaliser… Je ne m’y attache pas trop afin d’éviter de me mettre en pression inutile lors d’une telle sortie.
1ère surprise lors de ce tour du lac de Bienne
Nous avons traversé des nuées de milliers d’insectes (apparemment de la famille des chironomidés). Je n’en avais jamais vu autant. Ces gentilles bestioles sont très importantes dans le milieu qu’elles colonisent. Toutefois, j’avais envie de manger autre chose que ces protéines ailées ! J’ai donc baissé la casquette devant les yeux et je courais en mettant une main devant ma bouche. Par moment j’en avais plusieurs dizaines accrochées à ma veste… Pour vous offrir une autre image, j’avais l’impression d’être au cœur d’une légère tempête de sable.
2ème surprise du côté de Twann
Mika. On se connait depuis 2015 surtout à travers Facebook. Nous nous étions rencontrés deux fois (à Sion et à La Neuveville). Il m’avait dit qu’il passerait me saluer si son organisation lui permettait. Son organisation lui a permis de nous rejoindre à vélo ! Quelle joie de le revoir ! Il est resté avec nous sur une bonne partie du parcours : papotages, photos, éclaireur à certaines intersections et franches rigolades ont ponctué agréablement ce moment d’ultra. Quand il nous a quitté, j’ai dit à Isa : « Tu vois, pour moi, ça c’est l’ambiance ultra que j’aime et qui représente le fait que nous soyons soudés dans l’effort. »
Ça commence à faire mal
Comme j’ai moins couru ces derniers mois avec des sorties au max à 21 km, évidemment que les 41 kil de ce tour du lac de Bienne allaient me faire quelques misères. Rien de grave, cependant quand au 25ème kilomètre j’ai senti les quadriceps bien durs et les jambes devenir moins souples… j’ai pensé « qu’on était mal » ! Puis à partir du 30ème ça s’est encore corsé. C’est là que l’on commence à entrer dans le vif du sujet et que l’on pense à une douche bien chaude, un café, un lit douillet… Pourtant ce n’est pas le moment de s’accrocher à ce genre de pensées.
Vous ajoutez un p’tit vomito au 37ème (l’eau ne passait pas bien…) et une fin de parcours sous une pluie torrentielle accompagnée de vent frais… et vous êtes au cœur de l’aventure !
Un grand MERCI à Isa pour sa patience et sa présence 🙂 et à Mika pour son amitié !
Côté technique
- J’ai descendu 3 gels Powerbar et bu surtout de la boisson iso.
- J’avais chaussé les Spire 4 de 361° pour un maximum de confort.
- Le tour du lac de Bienne, avec quelques pauses, m’a pris en trottant 04h45 (9 km/h, 6.50 au kil)
- 41.7 km, 235D+/235D-
- Chemins, routes, pistes cyclables en parfait état !
Si vous avez besoin de renseignements pour faire ce tour, vous pouvez me joindre pour en parler !
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