Prendre soin de son corps en course à pied

Pour courir dans de bonnes conditions et éviter un maximum les blessures, il est fondamental de prendre soin de votre corps.


Prendre soin de votre corps

Dans toute activité sportive, le corps est bien entendu au centre de notre attention.

  • Entraînement adapté et progressif
  • Alimentation et hydratation aux petits oignons
  • Repos et récupération appropriés
  • Suivi médical, massages…

Dans cette section de mon site, nous le mettons à l’honneur car on lui bien ça !


Il n’est pas un jour durant lequel je ne pense pas à la course à pied, durant lequel je ne pense pas à l’ultramarathon. Ce n’est pas un toc, ni une idée fixe, ni une obsession, même si cela y ressemble de loin. Un jour quelqu’un m’a dit : « Stéphane n’arrête pas l’ultramarathon car c’est ta colonne vertébrale. Si tu arrêtes de courir c’est toi, ton âme, que tu stopperas ».

L’essence de la performance

Il y a plusieurs routes qui mènent à l’ultramarathon, certains ont suivi la voie toute tracée : piste, semi-marathon, marathon, ultramarathon. D’autres ont taquiné le cross et aussi le bitume ou ont un esprit de compétition. Et il y a les autres qui n’ont pas forcément un passé sportif. ceux qui y sont venus car un jour quelque chose dans leur vie les y a poussé, quelque chose a bougé, il y a eu un déclic, une envie furieuse de fouler l’asphalte, comme une énergie qui pousse dans le dos. Quelques fois « juste » pour stopper une addiction, pour donner du sens à la vie, pour s’offrir un but, pour se prouver quelque chose, pour se sortir de notre société aseptisée, pour plus de voyage intérieur, ou pour se sentir vivant… tout simplement se sentir vivre.

Je ne sais pas si c’est l’endurance qui est l’essence de la performance mais j’ai bien l’impression qu’il y a autre chose derrière ce chemin d’ultramarathonien. J’évoque ici celles et ceux qui n’ont pas suivi la filière « clubs, entraînements, compétitions, podiums, médailles ». Je fais cette distinction car le vécu de l’ultra est bien différent suivant son état d’esprit. Cependant il n’y a pas un état d’esprit mieux qu’un autre, juste des façons différentes de vivre la course d’ultrafond.

Il y a souvent chez les ultramarathoniens un investissement qui répare quelque part un petit bout de la vie qui n’a pas cicatrisé comme il aurait dû. Il y a au fond d’eux une envie forte d’essayer de faire le bien autour d’eux, d’accorder plus de temps aux émotions, de découvrir des voyages au fond de l’inconscient, de vibrer dans la solitude du coureur de fond et de vivre leurs rêves sous formes de toujours plus de kilomètres d’euphorie, d’exaltation, d’enivrement.

Stephane Abry 3 Bale - Basel 2014Les sens dans la performance

J’ai appris que l’ultramarathon est une activité subtile qui nous amène à être de plus en plus précis avec nous-mêmes. L’ultra nous demande de l’attention, de sentir chaque cellule de notre corps, de savoir nous parler dans nos petites caboches, de goûter aux délices de la foulée, de voir à la moindre alerte ce qui nous perturbe, physiquement ou psychologiquement. Goûter sur ses lèvres l’eau salée des yeux trop pleins de joies ou de douleurs, respirer l’air qui nous est si important, se délecter de cette eau indispensable à nos propres traversées du désert, sentir les battements de nos coeurs, entendre notre corps vibrer et toucher au « sublime » !

L’aisance dans la performance

Quel cadeau de connaitre, ne serait-ce que quelques minutes, ces moments de légèreté au bout de quelques kilomètres et de se sentir voler, de se sentir totalement libre, de ressentir une puissance d’aisance et des moments magiques de parfaite harmonie. On nomme ces moments le flow. Il nous faut par moment pousser nos limites assez loin pour trouver ces périodes de « déconnexion » et vivre une période d’extase durant laquelle tout parait simple, facile, magique.

Je vous souhaite sincèrement de vivre autant de plaisir que nous pouvons en connaitre dans l’ultramarathon malgré nos moments de souffrances, de doutes, de ras-le-bol et des fois nos envies de tout envoyer par la fenêtre. Mais après, nous savons qu’il y a toujours un moment de Bonheur qui nous transcende. Ce moment arrive toujours, tôt ou tard.

 

La leptine parfois dite hormone de la satiété jouerait un rôle sur la motivation. Avant cela quelques rappels sur la motivation :

Une multitude de nécessités nous poussent à bouger, à entreprendre, à nous investir : besoin de confort, de reconnaissance sociale, de biens matériels, etc. Il est un autre ressort, plus subtil mais non moins puissant, sur lequel s’appuie notre envie et notre goût de faire : c’est ce qui, pour chacun d’entre nous, a le plus d’importance. Ce peut être l’amour, le pouvoir, l’argent, la création d’une famille ou toute autre valeur, pourvu qu’elle nous tienne personnellement à coeur. Agir en accord avec nos valeurs décuple alors notre énergie.

Ce qui reste valable pour nous tous, c’est que si l’on s’engage dans un projet qui répond à nos besoins et fait écho à nos valeurs fondamentales, nous tirerons du plaisir à le mener à bien. Une personne motivée va de l’avant, prend les choses en main, s’engage, elle veut aller au bout et ne renonce pas à la 1ère difficulté. A retenir : Plus la maîtrise sur le déroulement et la conséquence est élevée, meilleure est la motivation.

2 formes de motivation

La motivation intrinsèque : l’action est conduite uniquement par l’intérêt et le plaisir que l’individu trouve à l’action, sans attente de récompense externe.

 La motivation extrinsèque : l’action est provoquée par une circonstance extérieure à l’individu (punition, récompense, pression sociale, obtention de l’approbation d’une personne tièrce, faire partie d’un groupe…).

running motivation« Trucs » pour entretenir sa motivation

– Ayez un but.
– Trouvez l’inspiration.
– Soyez excités.
– Affichez votre objectif.
– Engagez-vous publiquement.
– Pensez-y tous les jours et accrochez-vous.
– Trouvez du soutien et appelez à l’aide quand votre motivation chute.
– Réalisez qu’il y a un flux et un reflux.
– Commencez petit et bâtissez sur vos petits succès.
– Pensez aux bénéfices, pas aux difficultés. Ecrasez-les pensées négatives; remplacez-les par des positives.

Motivation et course à pied

Selon Natacha Viens, entraîneuse de l’équipe des marcheurs de Team in Training, l’idée, pour rester motivé, c’est de bien se préparer mentalement. « Dans une course, 80 % du travail, c’est la préparation physique, 5 %, c’est l’expérience de course. Le reste, c’est de la préparation mentale. »

D’après Bruno Ouellette, psychologue sportif, la pensée positive ne suffit toutefois pas: « La pensée positive, c’est superficiel, tranche-t-il. Ce qui sous-tend cette pensée, le pourquoi, c’est ça qui compte. Et ça, ça relève de nos valeurs personnelles : est-ce que je cours pour une cause, la santé, le bien-être, un défi? A la base, ce qui donne la motivation, ce sont ces valeurs. »

Motivation et leptine dans la course à piedrunning motivation1

Des chercheurs canadiens auraient percé le mystère du plaisir que les sportifs prennent lors de la course à pied. Selon eux, la leptine est un élément central de la motivation. Extraits :

« Nous avons découvert que l’effet de récompense de l’activité physique à l’endurance est modulé par la leptine, une hormone clé du métabolisme », explique Stephanie Fulton, chercheuse CRCHUM en charge de l’étude. La leptine est en effet une hormone, sécrétée par le tissu adipeux, qui régule la satiété et influence aussi la motivation. Selon les chercheurs, la leptine diminuerait l’envie de bouger en agissant sur les neurones qui sécrètent la dopamine, connus eux pour être impliqués dans la motivation.

Chez l’être humain, la leptine a également un rôle important à jouer dans la motivation. Plusieurs études ont  montré un lien entre la concentration en leptine et le temps réalisé lors d’un marathon. Moins la leptine est présente, meilleurs sont les temps. Mais outre la motivation à courir, l’hormone agirait aussi sur l’euphorie ressentie après l’effort. Là encore, des taux bas de leptine seraient plus propices à ressentir un bien-être après une séance d’entraînement. (Voir l’article intégral)

Sources : http://niarunblogfr.unblog.fr/

http://www.pourquoidocteur.fr/

Selon l’office fédéral de la santé publique, 43% des dépressions pourraient être évitées en pratiquant une activité physique comme la course à pied. Les Allemands, les Autrichiens et les Américains utilisent déjà ce sport comme thérapie. Les psychiatres redécouvrent les vertus anti-dépressives de la course à pied.

Pour soigner une dépression, inutile de courir les médecins : il suffit de courir, tout simplement. D’ailleurs, certains psychiatres utilisent la course à pied pour soigner les patients dépressifs. Cette forme de psychothérapie est reconnue en Allemagne depuis 1988. Il s’agit là-bas d’une formation qualifiante. A ce jour, plusieurs centaines de praticiens ont obtenu le diplôme de Lauftherapeut décerné par l’Institut allemand de thérapie par la course à pied, à Bad Lippringe, en Rhénanie du Nord-Westphalie.

Les consultations se déroulent en plein air, par exemple dans un parc. Le but n’est pas de transformer les patients en athlètes accomplis : n’oublions pas qu’il s’agit d’une psychothérapie. Le rythme des foulées doit leur permettre de tenir une conversation. Autant dire que beaucoup préfèrent marcher. Certains thérapeutes rapportent même avoir traité des patients dépressifs qui s’arrêtaient pour pouvoir pleurer à leur aise.

running depression stephane abry2Dès les début des années 80, les Autrichiens ont copié l’exemple allemand. On pourrait donc penser qu’il s’agit d’une spécialité germanophone, si les Américains n’avaient pas également exploité la course à pied, à partir de 1974 déjà, pour soigner les dépressifs et les alcooliques, notamment. Ils ont même créé une association professionnelle, baptisée American medial joggers. Aux Etats-Unis, des milliers de personnes sont actuellement traitées par un walking therapist ou un running therapist. Les « consultations assises » sont facturées plus chères, pour inciter les patients à choisir la formule active.

La méthode a obtenu le soutien de certaines personnalités comme Joschka Fischer, ministre allemand des affaires étrangères, marathonien à ses heures, ou Ray Fowler, ancien président de l’Association des psychologues américains. Il existe pourtant quelques contre-indications. Chez les sujets anorexiques et, plus généralement, les patients manifestant un comportement auto-agressif, il existe un risque de développer une dépendance à l’entraînement.

En Suisse, la course à pied thérapeutique est pratiquement inconnue. Certes, les jeux de ballon et les promenades sont couramment intégrés dans les activités proposées aux patients psychiatriques. Mais il s’agit davantage d’occuper les pensionnaires que de les soigner. D’autre part, la randonnée est utilisée pour la rééducation des malades cardiaques : « L’influence de l’activité physique sur la dépression est reconnue par les cardiologues », souligne Cédric Vuille, médecin chef au centre de réadaptation cardiovasculaire de Genolier (GE). C’est à peu près tout.

« A mon avis, c’est un truisme que de dire que la course à pied fait du bien. Il n’y pas besoin de faire des études et d’avoir un diplôme pour le savoir », estime Alexis Berger, responsable de la Société suisse romande de gestalt-thérapie. « Avec ce genre d’approche, ajoute-t-il, il y a un risque de parcellisation de l’individu. On connaît déjà la thérapie par le rire, par les animaux, etc. Elles sont très bonnes en soi, mais ne tiennent pas compte de la personne dans sa globalité. » Alexis Berger reconnaît toutefois que le développement de ces méthodes plus ou moins reconnues trahit peut-être un besoin mal couvert par la psychiatrie traditionnelle. « L’idée que l’activité physique fait du bien est décrite dans les manuels de médecine, mais elle n’est pas assez présente dans les cabinets », regrette-t-il. Les deux mamelles de la psychiatrie restent la médication et la psychothérapie.

running depression stephane abry1Or, des études ont montré que la course à pied pouvait remplacer une médication légère en cas de dépression. Dans une prise de position scientifique publiée en 1999, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) affirme que 43% des dépressions pourraient être évitées grâce à la pratique d’une activité physique, d’où une économie potentielle de 531 millions de francs par an au niveau national. Le risque d’apparition de la maladie serait trois fois plus élevé chez les personnes inactives. Une quantité d’études ont confirmé les bienfaits de l’exercice physique, notamment sur les fonctions cognitives.

En fait, depuis quelques années, la course à pied est tout simplement en voie de réhabilitation scientifique, après avoir été accusée par la presse tout public de constituer une forme de drogue pour ses adeptes. Tout le monde se souvient d’avoir lu ou entendu que la course à pied rendait accro aux endorphines sécrétées pendant l’effort. On est bien loin de ces accusations à présent. Mais les Allemands, non sans humour, utilisent exprès l’abréviation LSD (long slow distance) pour désigner les longues sorties en endurance…

Francesca Sacco – Source : Marathon info

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