Bien manger

Ca veut dire quoi bien manger ? J’ai posé la question à Valérie Romanens qui répond à de nombreux coureurs de marathon qui ne voient dans le fait de manger que l’aspect « faire passer des aliments de la bouche à l’estomac ». Mais manger ce n’est pas que ça ! Lire la suite

Cuisine du sportif

Même si j’axe surtout ma pratique sur le mental et toutes les possibilités qu’il nous offre pour courir, je m’intéresse de plus en plus à la nutrition dans le sport. Je m’y intéresse comme un amateur. Amateur car pas expert et amateur comme gourmand. Aujourd’hui je vous propose de la bonne lecture celle du livre « Cuisine du sportif cuisine de la vitalité » Lire la suite

Les effets de l'âge sur notre corps

En parcourant le web, j’ai trouvé ces chiffres sur les effets de l’âge sur notre corps (source Runner’s World). Cet article a évidemment interpellé « le vieux de 68 » que je suis ! Lire la suite

Ischios

Pourtant j’avais été sympa avec mes ischios. Peut-être un peu trop gentil d’ailleurs (arrêt sur blessure aux 24h de Royan). Pour le kiné, l’ostéo et la podologue le sol mou du stade m’a été fatal. Lire la suite

Le mental oui mais pas que

Dans le sport et particulièrement dans les courses d’ultra-endurance le mental tient une place importante. Cependant il ne fait pas tout. Le mental oui mais pas que ! Lire la suite

Valérie Jermann ma coach PPG

Je vous en parlais il y a quelques jours, j’ai décidé (enfin) de faire du renforcement musculaire ! Comme je souhaitais travailler correctement, prendre les bonnes postures, rester motivé avec cette nouvelle activité et suivre une progression logique je n’ai pas fait le choix d’applications, au contraire j’ai préféré être accompagné en vrai, en réel par une coach en crossfit : Valérie Jermann ! Lire la suite

Après environ un mois de repos forcé (chute qui ne me semblait pas si grave), c’est la reprise !

Suite à la dernière visite médicale (enlever les fils et vérifier la souplesse du genou) mon toubib du sport m’a en quelque sorte expliqué la vie : fini la récréation et on se remet au boulot ! Il m’a proposé de faire des étirements afin de pouvoir plier la jambe et me remettre à courir en footing pour faire fonctionner la machine ! Autant je peux être indiscipliné, autant là je suis un vrai petit soldat qui respecte les ordres du chef.

Après quelques jours de serrage de dents pour détendre la cicatrice, les muscles et les tendons je suis allé faire 20 tours de piste aux 24h de Bâle. Heureux d’avoir été dans cette ambiance si particulière, de trotter aux côtés de gars sacrément costauds et de me faire doubler plusieurs fois par l’ultramarathonienne et ultratraileuse Denise Zimmermann. Au bout de ces 20 km j’avais les quadriceps en compote et le genou gauche un peu douloureux. Je n’imaginais pas faire une performance aux 24h de Bâle dans ces conditions physiques mais cela m’a permis de me bouger les fesses pour cette reprise de la course à pied.

Stéphane Abry Mizuno Sayonara

Stéphane Abry Mizuno Sayonara

Semaine de reprise

Cette semaine j’ai repris plus sérieusement les footings avec un 1er objectif, celui de refaire gentiment du muscle. Donc travail d’endurance lors de 6 entraînements (57 km pour 6h de course) avec la plus longue sortie à 14 km. Bonnes sensations durant mes entraînements et c’est quasi jouissif (il faut bien que le corps exulte…) !

Suite de l’année ?

Je ne sais pas encore comment je vais clarifier les objectifs de cette année. Il y a toujours en point de mire l’ultratrail Mongolia Sunrise to Sunset début août et la No Finish Line Monaco au mois de novembre. Je vais certainement participé à des courses plus courtes entre deux de façon à reprendre du rythme et être « moins au taquet » sur la longue distance. Je souhaite que cette année soit une longue session de reprise avec plus de travail sur le corps et la vitesse.


Conférence en entreprise

Tour de Suisse en courant : cette conférence dans votre entreprise ? Pour votre club ou votre association ? Parfaite dans le cadre d’une soirée d’entreprise, pour un événement de fin d’année, pour motiver et inspirer les équipes !

Contacts professionnels : +41 78 88 37 2 37 et/ou contact(@)stephane-abry.com


Suivez-moi sur les réseaux sociaux

Facebook : www.facebook.com/stephaneabrycoaching & www.facebook.com/abrystephane

Twitter : twitter.com/StephaneAbry

Linkedin : www.linkedin.com/in/stephaneabry

Pinterest : www.pinterest.com/stphaneabry

Instagram : instagram.com/steabry

Google+ : plus.google.com/u/0/+StéphaneAbryCoaching

Mes hashtags : #endurance #reve #ultra #ultramarathon #abry

Mardi 05 avril 2016, j’ai couru, j’ai trébuché, j’ai chuté, j’ai embrassé la Suisse !

Zut ! Et re-zut !

A 15h j’avais rendez-vous avec mon pote de course Alexandre Jodidio. Pour vous situer Alex (31’08 aux 10 kil) quand je suis à fond il est en endurance et il continue de papoter. Il nous arrive de trotter ensemble, pour lui lors de son travail d’endurance, pour ma part ça me stimule et ensemble nous partageons de bons moments de discussions. Au bout d’environ 5-6 km, sur un chemin j’ai trébuché sur une pierre bien ancrée dans le sol et je suis tombé violemment de tout mon poids sur mon genou gauche et j’ai réalisé une cascade à la Belmondo !

Cependant il m’a fallut un certain temps pour me relever car la douleur a été si forte que j’ai pensé m’être cassé ou fissuré un os. Bizarrement la douleur est surtout apparue au niveau de la cuisse juste au-dessus du genou. Puis le sang s’est mis à couler et nous sommes rentrés en tentant de trotter et une grande partie en marchant. Plus tard c’est grâce à une amie, Jordana qui travaille au service ambulancier de la ville de Sion, que je me suis raisonné et que nous sommes allés aux urgences.

Rien de cassé, radio ok, 2 belles ouvertures au niveau de la rotule, je pouvais charger la jambe (bon signe), perfusion d’antibiotiques, anti-douleurs, piqûre pour anesthésier (2ème jouissance de la journée quand l’aiguille est entrée dans la chair à vif… je passe les détails ?), 4 points de sutures et retour à la maison.

Réflexions

La toute première est mon rapport aux chutes. Ma foi, je ne tombe plus avec autant de souplesse qu’à mes 15 ans quand je pratiquais le BMX…

Ensuite je passe rapidement les pensées comme « un accident ça arrive vite et pas qu’aux autres », « heureusement ce n’est pas la tête qui a pris », « peut-être être plus prudent quand je vais courir loin de chez moi dans des coins perdus » etc…

Et puis arrive un peu de colère alors que je suis en meilleure forme depuis quelques semaines, qu’il y a des projets très sympas, un objectif de 24h à Bâle à la fin du mois, que je reçois des nouvelles positives ces temps-ci et badaboum ! Pourquoi maintenant ? Je n’aurai certainement pas la réponse tout de suite et sans doute jamais…

Et dans la vie de tous les jours : être assis, se laver, prendre les transports, s’habiller, ces actes deviennent tout à coup complexes voire compliqués. Je ne peux m’empêcher cette semaine de penser à toutes celles et ceux qui vivent avec un handicap et qui doivent affronter ces moments.

Que faire ?

Je disais à un ami « soit je me lamente, soit je choisis de prendre cet accident avec philosophie. Je fais le choix de la 2ème solution ! ». Les 2 plaies doivent cicatriser et jusque là je dois patienter. Cependant je tente de ne pas rester trop inactif. J’arrive à faire quelques pompes, à me déplacer lentement et j’observe comment mon corps et mon cerveau réagissent avec cette donne de la jambe de bois. Je visualise la guérison de mon genou (techniques d’hypnose) et je garde espoir de pouvoir recourir dès le 20 ou 21 avril.

Je sais pertinemment que c’est juste un mauvais moment à passer et que si cela devait arriver encore, alors je tenterai une approche plus sexy pour embrasser la Suisse !

Line Lavergne habite à Shawinigan-Sud et Vincent Ostiguy à Saint-Hyacinthe au Québec. Malgré le froid, cela ne les empêche pas de courir ! Ils courent jusqu’à des -27° (température ressentie -36°). Mais comment font-ils pour courir en hiver au Québec ? Ils agissent avec simplicité et bon sens ! Lire la suite

Il n’est pas un jour durant lequel je ne pense pas à la course à pied, durant lequel je ne pense pas à l’ultramarathon. Ce n’est pas un toc, ni une idée fixe, ni une obsession, même si cela y ressemble de loin. Un jour quelqu’un m’a dit : « Stéphane n’arrête pas l’ultramarathon car c’est ta colonne vertébrale. Si tu arrêtes de courir c’est toi, ton âme, que tu stopperas ».

L’essence de la performance

Il y a plusieurs routes qui mènent à l’ultramarathon, certains ont suivi la voie toute tracée : piste, semi-marathon, marathon, ultramarathon. D’autres ont taquiné le cross et aussi le bitume ou ont un esprit de compétition. Et il y a les autres qui n’ont pas forcément un passé sportif. ceux qui y sont venus car un jour quelque chose dans leur vie les y a poussé, quelque chose a bougé, il y a eu un déclic, une envie furieuse de fouler l’asphalte, comme une énergie qui pousse dans le dos. Quelques fois « juste » pour stopper une addiction, pour donner du sens à la vie, pour s’offrir un but, pour se prouver quelque chose, pour se sortir de notre société aseptisée, pour plus de voyage intérieur, ou pour se sentir vivant… tout simplement se sentir vivre.

Je ne sais pas si c’est l’endurance qui est l’essence de la performance mais j’ai bien l’impression qu’il y a autre chose derrière ce chemin d’ultramarathonien. J’évoque ici celles et ceux qui n’ont pas suivi la filière « clubs, entraînements, compétitions, podiums, médailles ». Je fais cette distinction car le vécu de l’ultra est bien différent suivant son état d’esprit. Cependant il n’y a pas un état d’esprit mieux qu’un autre, juste des façons différentes de vivre la course d’ultrafond.

Il y a souvent chez les ultramarathoniens un investissement qui répare quelque part un petit bout de la vie qui n’a pas cicatrisé comme il aurait dû. Il y a au fond d’eux une envie forte d’essayer de faire le bien autour d’eux, d’accorder plus de temps aux émotions, de découvrir des voyages au fond de l’inconscient, de vibrer dans la solitude du coureur de fond et de vivre leurs rêves sous formes de toujours plus de kilomètres d’euphorie, d’exaltation, d’enivrement.

Stephane Abry 3 Bale - Basel 2014Les sens dans la performance

J’ai appris que l’ultramarathon est une activité subtile qui nous amène à être de plus en plus précis avec nous-mêmes. L’ultra nous demande de l’attention, de sentir chaque cellule de notre corps, de savoir nous parler dans nos petites caboches, de goûter aux délices de la foulée, de voir à la moindre alerte ce qui nous perturbe, physiquement ou psychologiquement. Goûter sur ses lèvres l’eau salée des yeux trop pleins de joies ou de douleurs, respirer l’air qui nous est si important, se délecter de cette eau indispensable à nos propres traversées du désert, sentir les battements de nos coeurs, entendre notre corps vibrer et toucher au « sublime » !

L’aisance dans la performance

Quel cadeau de connaitre, ne serait-ce que quelques minutes, ces moments de légèreté au bout de quelques kilomètres et de se sentir voler, de se sentir totalement libre, de ressentir une puissance d’aisance et des moments magiques de parfaite harmonie. On nomme ces moments le flow. Il nous faut par moment pousser nos limites assez loin pour trouver ces périodes de « déconnexion » et vivre une période d’extase durant laquelle tout parait simple, facile, magique.

Je vous souhaite sincèrement de vivre autant de plaisir que nous pouvons en connaitre dans l’ultramarathon malgré nos moments de souffrances, de doutes, de ras-le-bol et des fois nos envies de tout envoyer par la fenêtre. Mais après, nous savons qu’il y a toujours un moment de Bonheur qui nous transcende. Ce moment arrive toujours, tôt ou tard.